Les dirigeants du FC Saint-Estève et le médiateur du Tribunal Administratif de Montpellier se sont retrouvés un peu seuls ce jeudi. Une audience a été fixée.

Ce jeudi, le service juridique de la Fédération Française de Football a dû être ravi d’apprendre qu’il récupérait le dossier Saint-Estève avec une convocation au Tribunal Administratif de Montpellier le 19 septembre prochain. La Ligue d’Occitanie a en effet botté en touche hier matin en ne s’expliquant pas devant le médiateur qui avait été nommé par le TA le… 7 juillet dernier. Une médiation acceptée par le président Jean-Claude Couailles.

L’instance régionale s’est excusée par l’intermédiaire de Claude Malla, le président du District des Pyrénées-Orientales, mais sans que celui-ci ne la représente vraiment… puisqu’il a avoué ne pas connaître le dossier. « C’est ubuesque ! assure Ronnie Chaine, le président stéphanois . La Ligue veut clairement se débarrasser du dossier en ne venant pas à cette médiation. Et dire qu’on essaye d’être réglo depuis le début ! »

Le FC Saint-Estève et la FFF ont donc rendez-vous le 19 septembre devant le Tribunal Administratif de Montpellier. L’instance fédérale va devoir justifier les nombreuses erreurs faites par la Ligue d’Occitanie. Le 19 août, la commission Fédérale des Règlements et Contentieux avait d’ailleurs « demandé à la Ligue d’Occitanie de tirer de la présente affaire tous les enseignements utiles pour l’avenir ».

Dans la foulée de cette commission, la FFF a annulé la licence d’Aliou Barrow, un des joueurs dont la qualification est contestée par le club stéphanois. Deux preuves qui montrent que ce dossier est plutôt embarrassant pour les services du Boulevard de Grenelle… qui doivent aussi gérer des convocations devant le TA de Dijon (dossier La Charité-sur-Loire) puis le TA de Bastia (Dossier Corte) avant Montpellier.

Jérome Bouchacourt