Entre le Covid-19 et les intempéries, de nombreux matchs ont été reportés ces derniers mois sur le territoire des Hauts-de-France. Ce qui pose des questions.

Entre des terrains impraticables et l’interdiction des clubs de l’Oise de jouer, à domicile comme à l’extérieur à cause du Covid-19, des dizaines de rencontres ont été reportées ces dernières semaines dans la Ligue des Hauts-de-France. Certains clubs comptent d’ailleurs jusqu’à trois matchs en retard alors que les différentes coupes sont pour l’instant en stand-by sans date de prévue pour les rencontres.

Ce qui ne manque d’inquiéter Bruno Brongniart. Interrogé par Le Courrier Picard, le président de l’instance régionale a confié que « la situation s’aggrave alors je fais le tour des Districts et on prendra une grande décision lors de la réunion du Conseil de Ligue du 19 mars ». Car tous les scénarios sont désormais envisagés pour la fin de la saison.

La première consisterait « à faire tous les matches qui peuvent se jouer au milieu des complications que l’on connaît et sans même parler de la météo, puis on fait le bilan deux mois après pour examiner les retards pris par les uns et les autres ». Sauf que cela fausserait les championnats vu le nombre de reports déjà actés… et certains clubs pourraient se retrouver avec cinq ou six match en moins au début du printemps.

« On ne sait pas vraiment où on va ! »

« On peut envisager une trêve sanitaire avec report des journées annulées aux mois de juin et même début juillet, a indiqué  Bruno Brongniart au quotidien picard. Tout dépendrait alors du nombre de journées des championnats à refixer afin que ça puisse correspondre aux nombres de week-ends alors disponibles. » Sauf que la saison se termine officiellement le 30 juin et cela poserait le problèmes des mutations qui débutent mi-juin.

L’arrêt des championnats a même été évoqué, ce qui constituerait la solution la plus extrême avec toutes les conséquences que cela aurait pour les clubs. « On ne sait pas vraiment où on va » a avoué le président de la Ligue des Hauts-de-France. Réponse jeudi prochain.

Jérome Bouchacourt