Formation arbitres féminines 4
La formation des arbitres (ici une session féminine en Pays de la Loire). (Photo Jérôme Bouchacourt)

Initialement prévue le 31 janvier chaque saison, la date d’examen des clubs pour le statut de l’arbitrage a été repoussée au 31 mars.

Lors de sa dernière réunion, le Comité exécutif de la fédération Française de Football a décidé de mesures dérogatoires concernant le statut de l’arbitrage. Chaque saison, l’examen des clubs doit en effet se faire avant le 31 janvier puis les Ligues et Districts publient la liste des clubs en infraction le 28 février. Enfin, la date pour comptabiliser le nombre de matchs effectués par les arbitres est le 15 juin.

Avec l’arrêt des compétitions due au nouveau confinement, la FFF se devait donc d’adapter ces dates à la situation actuelle notamment car les formations d’arbitres prévues à l’automne n’ont pas pu se dérouler. « Le Comité Exécutif peut, en application de l’article 18 des Statuts, prendre toute mesure modificative ou dérogatoire que dicterait l’intérêt supérieur du football » est-il indiqué dans le procès-verbal.

La FFF « repousse la date d’examen de la situation des clubs du 31 janvier au 31 mars pour permettre aux instituts de formation d’organiser les sessions de formation qu’ils n’ont pas pu mettre en place pendant le confinement » ; « recule la date fixée par l’article 49 pour la publication des listes des clubs en infraction, du 28 février au 30 avril » ; « repousse la date pour comptabiliser le nombre de matchs effectués par les arbitres, du 15 au 30 juin ».

Une réforme du statut en prévision

Mais il est fort probable que les différentes contraintes imposées par le statut de l’arbitrage actuel soient allégées – comme cu fut le cas la saison dernière – étant donné que le nombre de match va être réduit, entre les différents championnats ou encore les coupes régionales et départementales qui pourraient être annulées.

En parallèle de ces modifications pour l’examen des clubs, l’instance fédérale travaille sur une réforme de ce statut de l’arbitrage comme nous l’avons annoncé en exclusivité ce lundi. Tout d’abord parce que les clubs ne sont pas traités de la même manière d’une Ligue à une autre mais surtout pour que les clubs les plus « consommateurs » d’arbitres chaque week-end puissent en fournir un plus grand nombre.

Jérome Bouchacourt