Julio Donisa est heureux de pouvoir jouer sous les ordres de Nicolas Cloarec.
Julio Donisa est heureux de pouvoir jouer sous les ordres de Nicolas Cloarec. (Photo US Concarneau)

Formé à Rouen, Julio Donisa souhaite participer au projet Concarnois, et pourquoi pas goûter un jour au monde professionnel.

A 23 ans, le néo-Concarnois va pouvoir goûter pour la première fois aux joies du National 1. Passé en Italie pendant deux ans, Julio Donisa évoluait depuis deux saisons à Pagny-sur-Moselle en CFA2. « J’ai fait une grosse première partie de saison à Pagny, explique-t-il. « Mais il y a eu un moment où ça a baissé un peu, parce que Pagny allait moins bien et que par conséquent j’allais moins bien aussi. Mais l’important était que le boulot avait déjà été fait et qu’on avait accroché le maintien. »

Fort de sa saison en CFA 2, l’ancien Rouennais a séduit plusieurs clubs dans l’Est de la France, mais aussi Concarneau. « Le club me suivait depuis la fin de l’année 2016. J’avais d’autres opportunités mais j’ai préféré les rejoindre, même si c’est à l’opposé de là où je me trouvais. J’espère juste qu’il fera meilleur ici ! »

« Je sais toujours d’où je viens »

Malgré son inexpérience à ce niveau, il n’appréhende aucunement la saison à venir en National 1. « J’ai toujours aspiré à jouer plus haut. Je n’appréhende pas, j’ai surtout hâte de voir le niveau de ce championnat puisque c’est assez offensif. » Quant aux objectifs : « Il faut faire mieux que cette année. Je pense que le club ne s’attendait pas à se retrouver aussi haut au classement et ça a été compliqué de gérer par la suite. L’objectif affiché, c’est de monter dans deux ou trois ans. Ça nous laisse du temps pour continuer d’apprendre. »

Dynamique et ambitieux, Julio Donisa n’en garde pas moins la tête sur les épaules. Pur produit de la formation d’Île de France, la nouvelle recrue de l’USC avait passé quelques années du côté de Brétigny, « un des meilleurs clubs formateurs en région parisienne », avant de rejoindre Rouen en U19 et CFA 2. « A ce moment-là, je pensais à tout, avoue-t-il. Mais je suis content de ne pas avoir fait mes classes dans un centre de formation. Ça m’a aidé à garder les pieds sur terre et aujourd’hui je sais toujours d’où je viens. »

Jérome Bouchacourt