Julien Stephan pourrait quitter la Bretagne pour les bords de la Méditerranée.
Julien Stephan est un bel exemple pour les jeunes techniciens. (Photo Jérôme Bouchacourt)

Nommé à la tête de l’équipe fanion du Stade Rennais, Julien Stephan a enfin la reconnaissance de son travail. Une vraie bonne surprise ?

« Ce n’est pas un aboutissement mais une opportunité magnifique pour moi. » Ce mardi, Julien Stephan s’est réjoui de son nouveau statut au Stade Rennais et de la chance qu’il avait de pouvoir remplacer Sabri Lamouchi sur le banc de la Ligue 1. Mais son ascension est-elle une surprise ? Pas vraiment…

Le 13 octobre dernier, l’entraîneur de la réserve rennaise était déjà pressenti pour rejoindre l’AS Monaco comme adjoint de Thierry Henry. Mais son club avait refusé à moins d’une indemnité d’environ un million d’euros. « On se donne six matchs avec un premier bilan qui sera fait à Noël mais il y a une vraie volonté d’installer Julien dans la durée » a souligné Olivier Létang, le président breton ce jour.

« Il est très proche de ses joueurs ! »

Depuis trois ans et demi, et le remplacement de Laurent Huard parti au Paris Saint-Germain, Julien Stephan a fait l’unanimité auprès de ses joueurs ou adversaires. « Je l’ai connu en équipe réserve, c’est un entraîneur qui est très proche de ses joueurs, a témoigné Joris Gnagnon, défenseur du Séville FC mais formé à rennes, sur RMC Sports. Il va travailler sur l’homme en premier puis sur le joueur. Il m’a complètement changer ! » 

Ancien entraîneur des Voltigeurs Châteaubriant, Stéphane Mottin l’a croisé en CFA2 puis en CFA. « On avait un très bon contact. Il a tout d’abord l’âme d’un formateur. Je suis content car c’est une vraie chance. Je l’ai eu à son âge (38 ans, N.D.L.R.) à Angers SCO* mais j’étais arrivé six mois avant au club. Il doit s’investir sans retenue ! » D’autres entraîneurs contactés ont loué « son professionnalisme » ou encore « sa qualité de meneur d’homme ». Il va désormais devoir confirmer au niveau professionnel…

* Stéphane Mottin est arrivé au SCO Angers en 1999 comme entraîneur de l’équipe réserve avant de prendre les pros six mois plus tard.

Jérome Bouchacourt