Après le match nul (1-1) sur la pelouse de l’AS Saint-Priest lors de la 2ème journée de National 2 dans le groupe C, Jordan Gonzalez nous a accordé une réaction à chaud pour évoquer le début de saison, les quatre points glanés en deux rencontres et parler des prochaines échéances…
Jordan, est-ce un résultat satisfaisant selon toi ?
Non pas du tout, c’est plutôt le sentiment de déception et de frustration qui domine. Je pense que, sur l’ensemble du match, on fait une prestation plutôt correcte en leur posant des problèmes. Saint-Priest n’a pas su mettre son jeu en place comme il le fait depuis le début de la préparation. On a eu davantage d’occasions mais on n’a pas su mettre ce deuxième but qui nous mettait à l’abri. On a concédé l’égalisation sur un pénalty totalement mérité où on a manqué de concentration sur l’action. C’est d’autant plus dommage et c’est ce qui crée davantage de frustration chez nos joueurs.
La Duchère aurait pu tuer le match en toute fin de rencontre…
Sur les dix dernières minutes, on a deux occasions plutôt franches pour reprendre l’avantage à nouveau mais le gardien adverse a été décisif. Bravo à lui. Maxime Penneteau de la tête, qui aurait pu inscrire un doublé, Eric Mathieu aussi sur le face à face avec le gardien. Ce sont des occasions qu’on rate aujourd’hui et que j’espère on ne ratera pas demain. Les joueurs ont montré qu’ils en avaient sous le pied, qu’ils voulaient aller chercher la gagne, c’est ce qu’on était venu chercher. C’est pour ça que le sentiment de frustration existe après ce match.
Par rapport au match contre Alès, il y avait forcément un contenu différent, non ?
Il y avait une intensité un peu plus importante, beaucoup plus de duels, beaucoup plus de fautes. Un jeu plus haché que le premier match de championnat qu’on a dominé un peu plus facilement. Aujourd’hui, les deux équipes ont cherché à imposer leur jeu et il y a eu une opposition plus relevée. C’était un match de N2 et toutes les rencontres sont difficiles.
On a vu aussi de la tension entre les bancs…
C’est un derby, après ça reste bon enfant (sourire), les deux clubs ont cette rivalité, on est dans notre match chacun de notre côté et quand le match se termine, tout le monde passe à autre chose. C’est la pression du match qui veut ça, le derby qui le veut aussi (sourire).
Comment envisager les prochaines échéances ?
On ne s’est pas fixé de limite de points, on prend les matches un par un, l’idée c’est d’être une équipe qui propose un contenu attrayant. On veut remettre du dynamisme après deux saisons compliquées et redonner une image plus positive du club avec les résultats qui doivent suivre également. On va enchaîner avec un second derby contre l’Olympique Lyonnais à la maison, on n’a pas le temps de se relâcher, on a pas le droit de se relâcher.
