Après un match nul à Créteil (0-0), le promu Bastia-Borgo va recevoir l’US Concarneau. L’occasion de faire le point avec son entraîneur, Jean-André Ottaviani.

Avec la montée en National, qu’est-ce qui a changé dans votre fonctionnement ?

Le club a fait des efforts financièrement avec une enveloppe assez importante. Par exemple, nous avons pu faire un stage pendant une semaine à Châteauroux. Ça nous a permis d’intégrer nos recrues, de mettre en place des moments conviviaux… ce qui est indispensable pour la cohésion d’équipe.

L’effectif n’a que très peu bougé, c’était une volonté ?

Oui on souhaitait garder nos joueurs car on a des garçons qui connaissent bien nos volontés de jeu. On a cherché à se renforcer avec des joueurs qui avaient l’expérience du National mais aussi des jeunes joueurs avec du potentiel.

L’expérience du club en National et en Ligue 2 (CA Bastia) est-elle un avantage ?

Tout à fait car les anciens du CAB connaissent l’exigence de ce niveau que ce soir en terme de logistique ou d’organisation. mais le club avait déjà anticipé. On a aussi Antoine Emmanuelli qui est à la FFF et qui possède un bon réseau? C’est très important.

« Être séduisant pour fidéliser le public ! »

Après le match à Créteil, avez-vous une idée du niveau de ce championnat ?

On va attendre quatre ou cinq journées pour s’étalonner. Le match à Créteil n’était pas trop révélateur. On est partie dans l’optique de souffrir car je préfère être prudent. Mais on sait que le championnat va se jouer à domicile, c’est là qu’il faudra faire être performant et savoir faire la différence.

Un mot sur la rivalité avec votre voisin, le Sporting Club Bastiais ?

Le Sporting, c’est le Sporting. je dirais juste qu’on est satisfait d’être monté en National car sinon ça aurait été compliqué d’exister médiatiquement.

A part le maintien, vous êtes-vous fixés des objectifs ?

Il y a six ou sept équipes qui peuvent jouer la montée. En se basant sur les budgets, on n’aurait aucune chance dans ce championnat car on est un des plus petits. On souhaite surtout attirer du monde à domicile grâce au jeu qu’on peut produire. Il faudra être séduisant pour fidéliser le public.

Photo Philippe LE BRECH

Jérome Bouchacourt