L’ex-star du FC Nantes et de l’AS Monaco entame sa quatrième saison avec le club de la périphérie nantaise. Avec toujours autant de bonheur.
Il n’est pas rare d’apercevoir Japhet N’Doram au stade de la Beaujoire, un stade qu’il a fait vibrer durant sept ans, pour venir voir le FC Nantes. Casquette vissée sur la tête, le Tchadien se prête toujours avec plaisir aux photos avec les spectateurs. Comme ce fut le cas samedi dernier lors du match de Ligue contre l’AS Monaco. Mais son quotidien, le sorcier de la Beaujoire le passe sur les terrains de football amateur puisqu’il entame sa quatrième saison comme entraîneur de l’ES Haute-Goulaine, promue en Départemental 1. « Je voulais seulement rester dans le milieu du sport car le foot c’est une passion, a-t-il confié aux caméras de l’émission J+1 sur Canal +. Je ne pouvais pas me permettre de rester inactif. Haute-Goulaine, ça devient ma famille. »« Si on arrive à transmettre, c’est le bonheur ! »
A 52 ans, il n’a rien perdu de sa vista… même s’il ne l’exprime plus de la même manière. « Vous avez vu, notre président est ambitieux, a-t-il lancé à ses joueurs lors de la reprise de l’entraînement. Et c’est à vous de l’être ! Les paroles c’est bien beau mais l’ambition, c’est vous parce c’est ensemble qu’on peut franchir des paliers. Et progresser. » Car Japhet N’Doram n’a pas oublié d’où il vient. « Il faut transmettre et c’est ça qui est un peu difficile, précise-t-il. Mais si on y arrive, c’est le bonheur ! » Ce qui n’est pas toujours simple dans le football de District, avec des joueurs qui viennent à l’entraînement en sortant du travail. « Dans le monde amateur, ce sont des choses qui sont un peu négligées » a-t-il réagi à propos de la préparation physique. Mais le Tchadien aime se faire plaisir à rester au club-house après les entraînements et les matchs pour discuter avec ses joueurs ou ses dirigeants. « Ça créé de la convivialité, de l’amitié. C’est la réalité de la vie. » C’est surtout ça le football amateur !
Les derniers articles par Jérome Bouchacourt (tout voir)