US Reuilly
Hugues Bénard et l'US Reuilly s'attaquent à une montagne ce dimanche. (Photo Zoé Pulinger)

Après avoir éliminé successivement Chaillot Vierzon, Orval et les Diables Rouges de Selles Saint Denis, l’US Reuilly (D1) s’apprête à accueillir Vierzon (N2) au 4ème tour de Coupe de France. Un rendez-vous forcément attendu pour Hugues Bénard, l’entraîneur principal, qui connaît bien son adversaire !

Hugues, comment résumerais-tu les premiers tours disputés en Coupe de France jusqu’ici ?

« Nous avons joué 3 équipes du même niveau que le nôtre avec une montée en puissance depuis la première rencontre due à une grosse préparation physique depuis le 1er août. Le match du 21 août arrivait un peu tôt, nous manquions de fraîcheur et d’impact. Après avoir été mené au score, la qualité de nos joueurs nous a permis de revenir au tableau d’affichage puis de finalement l’emporter, sans panache mais l’essentiel était là. »

Les deux dernières rencontres t’ont apporté plus de sérénité…

« Le second match était de bien meilleure qualité, la préparation à été digérée et nous avons dominés très largement notre adversaire en ne concédant aucune situation. Le 3eme tour ne sera que formalité, tellement notre emprise technique et physique sur l’adversaire du jour était criante. Un match très abouti, qui nous permet d’accéder au 4ème tour. »

« La défaite apparaît tellement logique ! »

Sur quels éléments vous allez-vous appuyer pour affronter Vierzon ?

« La défaite apparaît tellement logique et inéluctable que la victoire serait un exploit.
Nous n’aurons rien à perdre, que des lauriers à recevoir. Notre unique chance serait que notre adversaire ne nous prenne pas au sérieux et tombe dans la facilité ce que nous avons déjà vu dans des oppositions aussi déséquilibrées. »

Attendez-vous beaucoup de monde ?

« Nous attendons beaucoup de monde au stade, surtout que le Vierzon FC se déplacera en voisin. Seulement quelques kilomètres séparent notre village de la sous-préfecture du Cher.
D’autant plus que nous entretenons un rapport particulier avec ce club, car six de mes joueurs sont passés par la préformation vierzonnaise avec un qui avait intégré le groupe N3 et un second qui évolua la défunte CFA2, ainsi que moi-même en temps qu’éducateur pendant six ans. »

Une première fois au quatrième tour pour l’US Reuilly

Quel est l’historique de l’US Reuilly en Coupe de France ?

« Le club a été créé en 1938. Du haut de ses 84 ans d’existence, c’est la première fois que l’USR atteint ce quatrième tour, synonyme de l’obtention des fameux maillots. Un objectif ultime pour les garçons jouant à notre niveau… »

Le fait d’affronter un promu en N2, avec tous les aléas que ça comporte, vous laisse-t-il un mince espoir ?

« Il y a toujours un espoir, mais la fenêtre de tir est bien étroite. Le championnat de National 2, c’est l’antichambre du football professionnel. Les garçons s’entraînent une à deux fois par jour, bien loin de nos trois séances hebdomadaires. En plus avec un demi effectif, car nos étudiants sont partis pour la semaine vers Tours ou Orléans. »

Cette rencontre n’arrive-t-elle pas trop tôt dans votre saison ?

« Pour le moment, nous n’avons toujours pas connu la défaite. Trois victoires en coupe de France et deux en championnat. Cela ne chamboule pas forcément notre début de saison car la succession des matchs nous permet d’avoir engrangé de la confiance et un gros rythme de travail. En revanche, il y a toujours ce risque accru de la blessure et inévitablement l’accumulation de cartons, qui pourrait être préjudiciable à un moment de la saison. »

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