Guillaume Rippert n'a perdu aucun des 21 matchs auquel il a participé cette saison !
Guillaume Rippert n'a perdu aucun des 21 matchs auquel il a participé cette saison ! (Photo Jérôme Bouchacourt

Après une carrière pro qui l’a emmené aux quatre coins de l’Europe, Guillaume Rippert a trouvé de la stabilité à Cholet, club qu’il veut continuer à faire progresser.

Le SO Cholet a décroché sa montée après une saison aboutie. L’objectif est rempli ?
« Oui très clairement c’était l’objectif du club. On n’en parlait pas trop dans les journaux mais plus en interne. »

Qu’est ce qui a fait la différence cette année ?
« Il y a beaucoup de paramètre. C’est un marathon, il faut être régulier, fort mentalement. On a un bon mélange entre les anciens et les jeunes. On a un bon coach aussi. »

Vous avez connu le haut niveau, vous sentez vous plus écouté dans les vestiaires ?
« Oui c’est vrai que c’est une des premières fois que c’est comme ça. J’ai plus de responsabilité en étant capitaine, je discute beaucoup avec les jeunes, les anciens. Je le prends à cœur, que ce soit sur le terrain ou en dehors ils peuvent m’appeler quand ils ont besoin que ce soit pour du football ou du privé. »

« Je voulais de la stabilité pour ma famille ! »

A titre personnel, comment jugez-vous votre saison ?
« Dans l’ensemble je suis content. Il y a eu un gros point noir dans la saison, mon expulsion et mes 12 matchs de suspension. J’ai été surpris par la décision de la ligue. Il a fallu l’accepter et digérer. Pendant l’année on n’en parle pas trop mais à la fin de l‘année on fait les comptes et c’est un bon bilan. Je n’ai aucune défaite sur mes 21 matchs joués. »

Comment allez-vous aborder ce championnat de National ?
« Sincèrement, c’est sans prétention, je ne suis pas inquiet du tout. Je l’ai connu sept mois avec Evian, c’était un peu différent certes car on avait survolé le championnat. Mais les retours que j’ai depuis me disent que c’est un championnat très physique. Cela se joue sur les dernières journées. On ne s’attend pas à souffrir mais on aura du boulot. On est sur une bonne dynamique. Maintenant le groupe va être amélioré. On a une très bonne base de travail. Il y a des joueurs au club d’ailleurs qui pourraient partir en Ligue 2 mais qui ont décidé de rester avec nous. On est une famille, on est soudé et très proche de notre président, ce qui est un atout par rapport à nos concurrents. »

Vous avez 32 ans aujourd’hui, vous pensez terminer votre carrière à Cholet ?
« Pour être honnête avec vous, j’aurais pu aller en Ligue 2 ou en National l’année dernière. Je n’ai pas donné suite car je voulais de la stabilité pour ma famille. J’ai tout pour être épanoui à Cholet, ma femme est nantaise, ma maison est ici. J’ai encore trois ans de contrat ici, plus deux ans en option en cas de montée. Le président me fait tellement confiance que j’ai envie de lui rendre la pareille en montant en Ligue 2. »