Guillaume Lovergne a été éducateur au centre de formation du Paris Saint-Germain. (Photo Philippe Le Brech)

L’ancien gardien de Mulhouse, Louhans-Cuiseaux, Beauvais ou encore Nîmes se confie sur sa carrière et sa reconversion.

Ton parcours de footballeur t’a-t-il servi pour te projeter sur ton après carrière ?

« Déjà, je jouais en première division de District quand j’avais 18 ans. Puis j’étais en Ligue 2 à 29 ans ! J’ai signé mon premier contrat à Louhans-Cuiseaux, c’est Alain Ravera qui m’avait donné ma chance. Et ensuite, le premier véritable contrat pro c’était à Nîmes. Mais c’est vrai que j’ai débuté en District puis j’ai joué en PH, DHR et DH avant de jouer en CFA2, CFA, National et Ligue 2. Je ne suis jamais passé par un centre de formation mais je n’ai jamais rien lâché. Je m’accrochais aux barreaux de l’échelle. »

D’où l’idée de créer cette école ?

« En ayant eu cette expérience de carrière, j’ai croisé plein de joueurs qui avaient des qualités. Mais ils ont besoin d’être encadré à un moment donné. L’idée n’est pas d’aller chercher le nouveau talent de demain mais de laisser sa chance à tout le monde. C’est pour ça que j’ai fait des détections. Puis je me suis rendu compte qu’il fallait aller plus loin parce que des joueurs ont besoin d’être cadrés différemment comme j’ai pu le voir lors de mon passage au centre de formation du Paris Saint-Germain avec des gamins qui n’étaient pas du tout en face de la réalité. Le mec qui commence en District et qui finit au PSG, en passant par la Ligue 2, c’est un vrai braquage ! »

Guillaume Lovergne peignait ses gants de la même couleur que son maillot !
(Photo Philippe Le Brech)

Tu aurais d’ailleurs dû finir joueur au PSG comme troisième gardien ?

« Tu es fort car celle-là, elle était restée dans la famille (rire). Oui j’ai eu Alain Roche au téléphone pendant un mois et puis il a perdu mon numéro avant que je signe. Donc ça ne s’est pas fait. »

A Beauvais, tu n’as pas laissé les gens indifférents notamment avec tes tenues extravagantes ?

« C’est vrai que c’est quelque chose que j’aimais bien. J’ai même une anecdote. Mes coéquipiers se moquaient de moi car il fallait que les gants suivent avec le maillot et les chaussures donc je les peignais ! Et ça ne m’a pas empêché de faire des bons matchs. »

Regarder l’interview entière dans le Talk du Foot Amateur #3 !

Guillaume Lovergne après un match contre Boulogne à Beauvais, perdu 1-0.
(Photo Philippe Le Brech)
Jérome Bouchacourt