Lors de l'assemblée générale de novembre, Maurice Martin (au centre) faisait l'unanimité à la direction de la Ligue.
Depuis le décès de Maurice Martin (au centre), c'est la guerre en Occitanie. (Photo Ligue de Football d'Occitanie)

Une double assemblée générale a lieu ce samedi en Ligue d’Occitanie, dans un climat délétère. L’avenir de l’instance régionale est en suspens.

Depuis trois jours, c’est la guerre des mots en Ligue d’Occitanie. Ou plutôt une guerre d’hommes. D’un côté, Michel Charrançon, le président-délégué nommé après le décès du président Maurice Martin en décembre dernier, et de l’autre côté cinq présidents de District qui ont demandé la révocation du comité directeur. Tout cela sous les yeux de la FFF qui reste attentive… mais qui n’hésitera pas à sévir si besoin.

Ce samedi matin se tient une première assemblée générale où Francis Anjolras (Gard-Loère), Jean-Claude Couailles (Haute-Garonne), Claude Lacour (Aude), Claude Malla (Pyrénées-Orientales) et Jean-Claude Printant (Hérault) demandent la révocation du comité directeur, suivi cet après-midi d’une assemblée générale élective avec comme candidat désigné Guy Glaria. En fait tout est une histoire de chiffres et de pourcentages de voix pour que chacune des assemblées soit valide.

« Remettre le ballon au centre du terrain ! »

Mais au-delà e cette guerre des mots – aussi violente soit-elle – c’est réellement l’avenir de la Ligue Occitanie pour les deux prochaines années qui est en jeu. Car cette guerre du pouvoir ne plaît pas vraiment à la Fédération Française de Football qui a déjà menacé de placer l’instance sous tutelle.

« Mon seul objectif, partagé par de nombreux membres du comité directeur actuel, est de remettre le ballon au centre du terrain, explique Guy Glaria dans une lettre aux présidents de clubs. Je vous propose d’être associés à ces démarches et j’invite chacun d’entre vous, chacun des membres du comité directeur, à agir ensemble dans l’intérêt de notre football en Occitanie. » Et ainsi arrêter ces querelles qui ne font pas avancer le football.

Jérome Bouchacourt