De nombreux clubs et licenciés sont sanctionnés pour des fraudes sur des licences ou des feuilles de match. Une pratique qui est vraiment à bannir !

C’est l’histoire du président d’un petit club de District qui a rempli la feuille de match de son équipe senior, un dimanche après-midi, avant de partir rapidement car il arbitrait une rencontre. Sauf que le premier match s’est terminé par des incidents impliquant certains de ses joueurs et des supporters adverses. Un de ses joueur a été blessé… mais il jouait sous une fausse licence. Et finalement les sanctions ont été très lourdes.

Chaque mois, les Ligues et Districts traitent des cas de fraudes sur feuille de match et même de falsifications de licences. Des dossiers toujours très délicats. Dernièrement, une Ligue a découvert qu’une personne avait officié comme arbitre assistant lors de sept matchs depuis le début de saison… sans être licencié ! « Considérant que cette situation ne peut plus durer », la commission de discipline l’a interdit de prise de licence durant quatre mois.

Un autre cas fait état d’un club qui a « falsifié le cachet médical de nombreux licenciés ». Le dossier a été mis en instruction. Mais on trouve aussi des falsifications sur les licences avec des dates de naissance erronées ou encore un changement de prénom pour des joueurs qui étaient lourdement suspendus ou qui souhaitaient juste changer de club hors période sans accord du club quitté.

Blessé… mais non inscrit sur la feuille de match !

Tout est bon dans la fraude ! Enfin presque… car il faut savoir que ce genre de pratiques peut avoir de lourdes conséquences. Et pas seulement au niveau des sanctions. Elles peuvent amener à une instance de saisir la justice. Mais le plus important est l’absence d’assurance. Dans le premier dossier évoqué plus haut, le joueur a eu une épaule fracturée… mais il n’était pas inscrit sur la feuille de match. Il n’est donc pas couvert !

Le pire, ce sont les clubs qui fraudent que les feuilles de match dans les catégories jeunes. Car en faisant le tour des procès verbaux, ils sont nombreux à mettre des enfants en danger. Ce qui est inacceptable ! Donc messieurs les dirigeants et éducateurs, que ce soit des fraudes ou des falsifications, le jeu n’en vaut vraiment pas la chandelle !

Jérome Bouchacourt