Entre un joueur de Saône-et-Loire qui a écopé de quatre mois avec sursis et deux jeunes qui ont comparu cette semaine dans le Calvados, la justice est plus sévère avec les footballeurs.

Un mauvais comportement sur un terrain de football peut amener au tribunal. Avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour la suite de sa vie. C’est le cas de plusieurs joueurs qui ont eu des comportements très violents, que ce soit envers un arbitres ou des adversaires.

En Saône-et-Loire, un joueur de l’ACF Châlon-sur-Saône a écopé de quatre mois de prison avec sursis ainsi que 100 euros d’amende. Le 9 décembre 2018, il avait tenté de mettre un coup à un arbitre assistant. Celui-ci était tombé en tentant d’esquiver… mais il avait pris plusieurs coups de pied dans la tête pour le joueur, jusqu’à ce que les joueurs adverses viennent s’interposer. Il est aussi interdit de se présenter dans un stade de football.

Deux jeunes étudiants pour « violence en réunion »

Dans le Calvados, ce sont deux jeunes de 19 ans qui ont comparu ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Caen. Aujourd’hui étudiants en Droit et au STAPS, ils avaient néanmoins pété un plomb le 14 avril 2018 lors d’une rencontre U19 entre Bayeux et leur club, Mondeville.

L’un d’eux avait été victime d’insultes racistes de la part du public… et il s’en était pris à plusieurs parents adverses qu’il avait frappé. Son coéquipier avait de son côté asséné un coup de poing au gardien de Bayeux qui s’était évanouit après être tombé au sol. Ils ont donc comparu pour « violence en réunion ». Ils devraient aussi être condamné à de la prison avec sursis.

Ces deux exemples montrent donc que la justice ne lésine plus avec la violence sur les terrains de football amateur. Un message qui doit porter ses fruits afin d’éviter de voir des débordements tous les week-ends.

Jérome Bouchacourt