Comme prévu, des extraits de l’audit sur la FFF ont fuité avec notamment une gouvernance qui est largement décriée.
Les sites du quotidien L’Equipe et de la radio d’information RMC ont dévoilé ce soir de nombreux extraits de l’audit rendu ce lundi sur la Fédération Française de Football. Parmi les nombreux constats réalisés par les trois fonctionnaires de l’inspection générale, on retrouve exactement tout ce que notre site dénonce depuis deux ans. Une gouvernance à bout de souffle et une relation entre Noël Le Graët et Florence Hardouin qui s’est dégradée depuis l’été 2018. Mais aussi des interrogations sur les violences sexuelles entre 2005 et 2013…
« Le comex est identifié comme un lieu de constats et de consensus. Ce qui est sans nul doute l’une des conséquences du scrutin de liste bloquée qui ne laisse aucune place aux oppositions et induit une stratégie politique qui consiste à se ranger derrière le président, tête de liste, dès lors que les mandats des membres du comex sont statutairement liés à celui de président » est-il expliqué par L’Equipe. Ce que nous avions affirmé dès 2021 en précisant que le Comex était devenu une « chambre d’enregistrement ».
L’affaire Roujas pointée du doigt par l’audit sur la FFF
L’audit pointe aussi la relation devenue toxique entre Noël le Graët et Florence Hardouin. « La mission a relevé un président qui laisse la situation se dégrader en entretenant parfois un positionnement ambigu, alternativement favorable à la directrice générale qui réagit par un management très autoritaire. Une proximité opérationnelle entre la directrice générale et le président qui a évolué de manière toxique. » C’est ce que nous expliquons en détail dans le dernier numéro de notre mensuel FootAmateur Le Mag.
La mission d’audit revient aussi sur le dossier Angélique Roujas, comme le rapporte RMC. « Le rapport revient sur le « lourd passif » de faits de violences sexuelles s’étalant de 2005 à 2013. La mission d’inspection relève plusieurs manquements du fonctionnement de l’institution de Clairefontaine dans « cette affaire emblématique ». Parmi eux, « une gestion du site qui à l’époque des faits n’étaient pas adaptés à l’accueil des mineurs ». Les rencontres se faisaient dans les chambres des mineurs ou les hébergements des majeurs. En l’occurrence pour Madame X (Partie non communicable) dans son « bureau-chambre » situé dans le bâtiment des mineurs. »
Toute la semaine, la rédaction de Footamateur.fr reviendra sur les différents points de l’audit !
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