CPB Bréquigny - FC Lorient
Le CPB Bréquigny est qualifié alors que le FC Lorient a été éliminé. (Photo Philippe Le Brech)

La réforme des championnats nationaux féminins devrait avoir lieu à l’issue de la saison 2022-2023. On vous la détaille.

Les championnats nationaux féminins vont vivre une vraie révolution à partir de la saison 2023-2024 avec le retour de la Division 3. La réforme que la Fédération Française de Football veut mettre en place « un niveau intermédiaire permettant de mieux préparer les clubs à la structuration et aux exigences du plus haut niveau national ».

La D2 féminine va donc être réduite de deux à un groupe, ce qui était une demande de beaucoup de clubs afin d’harmoniser le niveau. Dans les deux groupes actuels, on se rend en effet compte que le championnat est séparé en deux entre des clubs qui jouent la montée et des clubs qui jouent le maintien. Un seul groupe va ainsi proposer une compétition plus homogène.

Les réserves de D1 éligibles pour monter en D3

A l’issue de la saison 2022-2023, les six derniers de chaque groupe seront donc reversés en Division 3 avec 12 équipes promues de Régional 1. La transition se ferait donc sur une seule intersaison. Ce nouveau championnat de D3 pourra accueillir les réserves des clubs de D1 Arkema en position de monter dans le cadre du « cursus de formation des jeunes joueuses d’élite ».

Dans cette formule proposée par la FFF, les deux derniers de D2 seraient relégués en D3 alors que le premier de chaque groupe de D3 accéderait en D2. Les trois derniers de chaque groupe de D3 seraient relégués en championnat régional, soient six équipes. Les modalités de la phase d’accession en D3 ne sont pas encore définies pour cette réforme des championnats féminins.

La formule actuelle

  • D1 Arkema : 1 groupe de 12 équipes
  • D2 : 2 groupes de 12 équipes

La nouvelle formule proposée par la FFF

  • D1 Arkema : 1 groupe de 12
  • D2 : 1 groupe de 12
  • D3 : 2 groupes de 12
Jérome Bouchacourt