Féminines. Gwenaël Cornu (CPB Bréquigny) : « A nous de finir le boulot »

Vainqueur 4-0 lors du match aller, le club rennais doit se rendre ce dimanche en Saône et Loire pour finaliser la montée. Le coach cercliste s’exprime avant ce rendez-vous capital.

Gwenaël, le CPB Bréquigny est à mi-chemin de la D2…
Il reste quatre-vingt-dix minutes à jouer et cela ne va sûrement pas être facile. Châtenoy Le Royal va vouloir finir la saison chez lui du mieux possible. On a pris une bonne option au match sans prendre de but. Si on peut en mettre un là-bas ce serait l’idéal. À nous de finir le boulot.

Allez-vous adopter un système de jeu différent par rapport au match aller ?
On est parti pour faire la même chose. On va avoir envie d’aller marquer des buts. Essayer de conserver un score est très dangereux. Des occasions on en aura, on arrivera bien à en mettre au moins une. Si on en met un, il faut qu’elles en mettent six. La meilleure défense c’est l’attaque, c’est souvent ce qu’on dit.

Six ans que le club attend de retrouver la D2. Est-ce que cette année, c’est enfin la bonne ?
Oui, c’est l’année pour y arriver. Les filles ont fait vraiment une très bonne année. On a loupé très peu de chose cette année. Elles ont été très régulières et elles ont progressé.

Pour votre première saison à la tête de cette équipe, une accession serait une belle réussite…
Oui ce serait super. Quand je suis arrivé, on m’a dit qu’il fallait qu’on remonte en D2. Il faut qu’on y arrive.

« On veut des filles saines dans l’état d’esprit ! »

Quels seront les pièges à éviter lors de ce match retour ?
Leur public. Apparemment, il y a pas mal de monde là-bas. On a une équipe très jeune et il faudra savoir gérer l’événement. Cette équipe de Châtenoy va vouloir sortir pour marquer des buts donc il faudra savoir garder cet avantage. Il faudra faire attention car elles ont des joueuses plus anciennes qui ont l’expérience de la D2. Il faudra que l’on soit plus malines.

Comment prépare-t-on un voyage de plus de six cents kilomètres ?
La semaine est restée basique au niveau des entraînements. Ce n’est pas à deux jours d’une montée que l’on change les choses. On part en bus samedi à 13 h et on devrait arriver à l’hôtel là-bas vers 21 h. Le match est à 14 h et on devrait être de retour entre 23 h et minuit à Rennes. Si il y a une montée à la clé, au retour dans le bus ça va être bien.

En cas d’accession à la D2, le CPB Bréquigny a-t-il les moyens de recruter des joueuses confirmées à ce niveau ?
Le président (Jean-Marc Drouin) et le conseil d’administration vont mettre des moyens pour réussir à faire venir quelques joueuses. On recherche des joueuses qui ont le niveau D2 mais surtout qui ont envie de porter le maillot de Bréquigny. On veut des filles saines dans l’état d’esprit.

Avez-vous déjà des touches au niveau du recrutement ?
Oui. Il y a des filles avec un niveau confirmé en R1 et en D2 qui arrivent et c’est confirmé mais je ne peux pas encore donner les noms. Pour compléter l’équipe on aura le droit à six joueuses par feuille de match donc ça veut dire qu’on pourra recruter jusqu’à huit joueuses. Si on monte en D2, notre équipe B qui était en R2 monte en R1. Nous aurons également une équipe de U19 nationale donc on aura besoin de renforts.