Bénévoles Pays de Cassel
Carole et fabrice Paccou sont tous deux bénévoles à l'US Pays de Cassel. (Photo DR)

Bénévoles avant la fusion qui a donné naissance à l’US Pays de Cassel, Fabrice Paccou et son épouse Carole savourent forcément le parcours magique en Coupe de France avec en point d’orgue l’affiche à venir face au Paris Saint-Germain.

Issue de la fusion entre les clubs d’Hardifort, Noordpenne-Zuytpeene, Bavinchove-Cassel et Arneke en 2018, l’US Pays de Cassel est née il y a quatre ans, accompagnée de ses bénévoles, et vit actuellement une aventure humaine et sportive fantastiques. Parmi eux, Fabrice (42 ans) et Carole (40 ans) Paccou, présents depuis une douzaine d’années, s’occupent de l’accueil et de la buvette et participent aux événements organisés pendant la saison.

« On a connu l’ascension de l’USPC et des moments euphoriques, il y en a eu. Mais cette année, tout est décuplé » souligne cette salariée en ressources humaines, originaire de Arneke. Aux côtés de son époux, conducteur de travaux, et de son fils, qui a fait ses débuts dans un des clubs du coin, le couple Paccou jongle avec ses obligations professionnelles pour amener sa pierre à l’édifice.

« On crée des liens forts qui perdurent »

« C’est aussi une aventure sociale car on rencontre des gens, on crée des liens forts qui perdurent » relève à son tour Fabrice, originaire lui de Zuytpeene. « C’est vrai que parfois, le dimanche, on n’a pas forcément envie de sortir, surtout l’hiver (rires), ajoute son épouse. Mais une fois qu’on est on est dans le truc, autour des joueurs, dans l’ambiance, on oublie vite. » Des mots qui prennent encore plus de sens avec ce parcours en Coupe de France

« Il y a eu de la colère et de l’incompréhension avant le match contre Wasquehal, confie Carole Paccou. Samedi dernier, à Hazebrouck, ça a été une folie : entre la déception du but adverse, la joie lors de l’égalisation, la pression supplémentaire lors des tirs au but… surtout que c’est mon neveu qui a tiré le dernier pénalty. » Une joie de courte durée puisqu’il a rapidement fallu retourner vers le service bar du Stade Damette « pris d’assaut » au coup de sifflet final.

« Jouer le PSG, c’est le match de l’Histoire » 

Une fois la pression quelque peu retombée, c’est ensuite sur la réception du PSG qu’il a fallu se pencher. De quoi basculer de l’ordinaire à l’extraordinaire en quelques heures. « Depuis samedi, on a l’impression de ne penser qu’à ça. Jouer le PSG à Bollaert, c’est le match de l’Histoire pour nos joueurs. On n’aurait pas pu imaginer aller jusque-là » raconte Carole Paccou alors que ce 16ème de finale va prendre place dans la prestigieuse enceinte du RC Lens.

« Je pense que les gens qui ne connaissent pas le club vont être surpris de l’ambiance. On va marquer les esprits par notre venue » se réjouit à son tour Fabrice quand on sait que 21 bus gratuits partiront d’Hazebrouck pour acheminer les spectateurs.

« C’est incroyable et ça nous galvanise » pour les bénévoles

Avec plus de 30 000 places vendues depuis mardi matin, la ferveur casseloise marquera à jamais l’aventure de la bande à Samuel Goethals. Au-delà de l’engouement et de la sympathie générés par ce parcours, c’est le graal de pouvoir se frotter à Neymar, Messi ou encore Mbappé qui vont affronter le Bayern Munich dans moins d’un mois.

« Il y a beaucoup d’impatience, notamment les plus jeunes. Forcément, on imaginer les approcher, prendre une photo, avoir un autographe. Puis pour nous, les bénévoles, accueillir ce match Bollaert, c’est moins de boulot pour nous le Jour J, relativise Carole Paccou, en souriant. Je pense qu’on se rappellera à jamais de ce parcours, de ce qu’on a pu vivre, joueurs, bénévoles, dirigeants. On a d’ores et déjà reçu des demandes pour rejoindre le club, notamment chez les plus jeunes. Au-delà des émotions, la publicité et la mise en lumière, c’est incroyable et ça nous galvanise. »