Evan Chevalier (au centre) quitte le Périgord pour l'Australie !
Evan Chevalier (au centre) quitte le Périgord pour l'Australie ! (Photo Bergerac Périgord FC)

Fin janvier, les dirigeants et le staff du Bergerac Périgord FC ont appris qu’Evan Chevalier souhaitait partir en Australie. Le milieu de terrain a expliqué son choix.

Lors de notre article sur l’arrivée de Nicolas Maurice-Belay à Bergerac, Christophe Fauvel nous avait expliqué que celle-ci s’était faite dans un premier temps car Evan Chevalier avait émis le souhaite de partir en Australie peu de temps avant la fin du mercato.

Le milieu de terrain de 26 ans, formé aux Girondins de Bordeaux et passé par le Gazelec Ajaccio (Ligue 2) puis Le Poiré-sur-Vie (National), a en effet choisi de s’expatrier. « J’ai eu l’opportunité de partir (…), c’est d’abord une expérience de vie, a t-il expliqué à nos confrères de Sud Ouest. C’est le bon moment pour moi car j’ai fait un peu le tour en National 2. Je voulais découvrir autre chose. »

« Je n’y vais pas pour le football ! »

Son départ n’était pas prévu mais le BPFC a tout à fait compris. « On a toujours eu une vraie relation humaine avec Ervan, souligne Christophe Fauvel, le président bergeracois. Je l’ai connu au centre de formation des Girondins. J’adorais son pied gauche. Puis après son passage au Poiré, son agent nous a parlé de lui. Il a signé chez nous et j’ai découvert l’homme qui se cachait derrière le footballeur. »

En trois ans avec Bergerac, le natif de Bruges, dans la périphérie de Bordeaux, s’est imposé comme un cadre. « Il a effectué un excellent début de saison, rappelle son désormais ex-président. Mais quand il est venu nous demander de résilier son contrat, je n’ai pas pu lui refuser. Car c’est quelqu’un qui a beaucoup de valeurs. Je suis content de son choix de vie. »

Car Evan Chevalier va jouer à Nanuwading City, club de Troisième division situé à côté de Melbourne. « C’est beaucoup plus faible que le niveau National 2, indique-t-il à Sud Ouest. Je n’y vais pas pour le football, il y a aussi un choix personnel. » Le seul bémol sera peut-être la gastronomie locale qui changera de celle du Périgord…

Jérome Bouchacourt