Erwan Lannuzel
Erwan Lannuzel devant son banc lors du match face à Créteil en coupe de France. (Photo Charles Boncheau)

Entre son huitième de finale de Coupe de France contre l’AS Saint-Étienne et la première place en National 2, l’entraîneur de Bergerac Erwan Lannuzel se livre.

Bergerac poursuit son fabuleux parcours en Coupe de France. Après avoir affronté le FC Metz, vous allez affronter un autre pensionnaire de Ligue 1 : l’AS Saint-Étienne. À quoi vous attendez-vous pour ce match ?

« On s’attend forcément à un match compliqué ! On va quand même affronter un adversaire qui évolue trois divisions au-dessus de nous. La rencontre s’annonce difficile, surtout que les Stéphanois peuvent compter sur des individualités assez performantes. Il n’y aura pas d’effets de surprise, on joue une place pour les quarts de finale de la Coupe de France, forcément, ils vont prendre ce match plus au sérieux, ils nous connaissent. »

Comment préparez-vous cette affiche de gala ?

« On se prépare de la même façon que pour les autres rencontres de championnat. On ne change pas nos habitudes parce que l’on joue l’AS Saint-Étienne, bien au contraire. Si on faisait plus de travail parce qu’on affronte l’ASSE, cela voudrait dire que ne nous sommes pas assez exigeants les autres semaines. On a maintenu notre niveau exigence, on doit juste s’adapter d’un point de vue logistique. Parce que ce samedi il faudra faire la séance à Périgueux. Mais on a voulu garder notre calme et nos habitudes de travail en laissant les sollicitations extérieures qui pouvaient amener ce côté d’excitation chez les joueurs.»

« C’est agréable d’être sollicité pour parler de Bergerac ! »

Justement, l’organisation particulière liée à cette rencontre n’a pas eu d’impact sur vos joueurs ?

« Honnêtement, cela ne nous a pas impactés. La seule chose qui change est que la séance de samedi se fera sur un terrain que nous ne connaissons pas. Après le reste, ce sont plus des problèmes pour la direction et l’administration qui doit gérer l’organisation d’un tel événement.»

Avec votre épopée dans cette compétition et vos bons résultats en championnat, j’imagine que le club doit être pas mal sollicité ces temps-ci. Est-ce quelque chose qui vous fait peur ou pas du tout ?

« Au contraire, on a envie de faire des résultats quoi qu’il arrive, cela ne va pas nous impacter dans notre travail au quotidien. C’est agréable d’être sollicité pour parler du Bergerac Périgord FC, des joueurs, de l’équipe et d’offrir de la visibilité à tout le monde. Mais cela ne change rien notre façon de travailler et l’exigence qui est la même depuis le début.»

« On n’accorde pas d’importance au classement mais plus aux contenus de nos matches »

En championnat, Bergerac continue de performer avec une victoire et deux matches nuls en ce début d’année. L’objectif du club est d’accéder au National ?

« On a plus comme ambition de faire une belle saison. Aujourd’hui on se donne la possibilité d’être vivant jusqu’au mois d’avril, de jouer une fin de saison intéressante. On n’accorde pas d’importance au classement mais plus aux contenus de nos matches, des points pris parce qu’on est dans une poule très homogène. On voit que des équipes capables de faire des séries peuvent vite revenir comme Bourges le fait actuellement. Et d’autres clubs peuvent remonter au classement puisqu’il y a des matches en retard ce week-end. Honnêtement, on ne parle pas de montée, on se concentre sur des blocs de matches. Celui de janvier vient de se terminer, on va attaquer celui de février pour arriver jusqu’à avril et à ce moment on verra s’il est possible de s’offrir une fin de saison avec pas mal d’émotions. Ça sera intéressant.»