Erwan Lannuzel Bergerac
Erwan Lannuzel est arrivé à Bergerac cet été. (Photo Charles Boncheau - Raccoon's Colors)

Entre sa première place au classement de la poule D de National 2, son exploit contre le FC Metz et son 16e de finale de la Coupe de France contre Créteil, Bergerac Périgord FC vit une première partie de saison idyllique. Entretien avec son entraîneur, Erwan Lannuzel.

Après avoir créé l’exploit en sortant le FC Metz à l’issue d’une séance de tirs au but, un autre défi de taille vous attend puisque vous allez affronter Créteil. À quoi vous attendez-vous pour ce match ?

« On s’attend forcément à un match compliqué, c’est une rencontre qui permet de se qualifier pour les 8es de finale de la Coupe de France. On affronte une équipe évoluant un niveau au-dessus, la tâche ne sera pas facile. »

Dans la préparation de ce match, qu’est que vous avez essayé de mettre en place avec vos joueurs ?

« À la fin du match contre Metz, la première étape importante était de bien récupérerpsychologiquement et physiquement de cette première partie de saison qui a été longue. Depuis le 25 juin nous sommes sur les terrains. On a récupéré pendant une semaine. Lorsqu’on a repris on est reparti sur un travail global avec l’idée de remettre les joueurs en forme en vue de la deuxième partie de saison qui s’annonce longue et compliquée. Et actuellement, on commence gentiment à rentrer dans les détails du projet de jeu qui va être mis en place face à Créteil. »

« On est sur une série de 14 matches sans défaites ! »

Pour cette affiche, vous allez de nouveau recevoir dans votre stade. Pelouse qui a d’ailleurs durement critiqué par Frédéric Antonetti…

« Honnêtement, il peut dire ce qu’il veut ce n’est pas mon problème ! Je ne m’arrête qu’aux détails qui me permettent de gagner des matches et d’avancer. La Coupe de France est une compétition particulière et les terrains en font partie. Lorsque nous rentrons en lice et que nous affrontions des équipes de District, le dimanche après-midi, sur des terrains compliqués cela fait partie du football. Il faut être capable de s’adapter, le terrain n’était pas simple pour nous également. »

Dans cette première partie de saison tout va pour le mieux puisque vous êtes tout proches d’une qualification pour les 8es de finale et vous êtes premiers de votre poule de National 2. Une première partie de saison idéale ?

« C’est un début de saison très satisfaisant, notamment sur le plan comptable parce que le classement veut tout dire et rien dire. Nous sommes dans une poule homogène et très peu de leaders se dégagent jusqu’ici. On est sur série de 14 matches sans défaite, je m’intéresse plus à cela, car le champion automne personne ne s’en souviendra. L’objectif est d’être performant à l’arrivée. On avance tout simplement avec humilité et ambition. On se concentre sur les maches qui se dessinent. Si on peut être vivant au mois d’avril pourquoi pas, mais on reste focus sur ce qui nous arrive et on savoure les bons moments que l’on vit depuis quelques semaines maintenant. »

« Nous n’avons pas une structure de National 2 qui a un staff médical optimal ! »

Entre la Coupe et le championnat, vos joueurs arrivent-ils à tenir le coup physiquement ?

« Pour ne rien vous cacher, c’est assez difficile, mais c’est à nous, le staff de trouver les bons leviers pour être capable de faire récupérer les joueurs psychologiquement et physiquement. Nous n’avons pas une structure de National 2 qui a un staff médical optimal, il faut donc qu’on s’adapte à plein de choses. On essaie d’être vigilants, de trouver des solutions et d’être force de proposition. »

Durant cette période de trêve hivernale, allez-vous prendre une pause ?

« Pas du tout, on ne peut pas. On enchaîne directement le 8 janvier, en championnat contre les Herbiers. On n’aura pas le temps de récupérer puisque dans la foulée, on joue le derby contre Trélissac et juste après on affrontera Moulins Yzeure qui est deuxième du classement, juste derrière nous. Notre mois de janvier s’annonce donc passionnant. »