Carton rouge - arbitre agressé
Photo Philippe Le Brech

Une rencontre de Régional 2 Auvergne Rhône-Alpes a été arrêtée ce dimanche car un joueur a agressé l’arbitre en lui assénant un coup de poing.

Ce dimanche, la rencontre de Régional 2 Auvergne Rhône-Alpes entre La Côte Saint-André et ES Trinité Lyon a été arrêté au quart de jeu. Après avoir été expulsé pour « un acte de brutalité », un joueur lyonnais a en effet asséné un violent coup de poing à l’arbitre.

« Le match se passait très bien jusqu’à ce que le joueur de La Trinité pète un plomb, nous confie un témoin de la scène. Il a donné un coup de coude à un adversaire puis il a frappé l’arbitre après avoir été expulsé. C’était impressionnant car l’arbitre était à terre et il saignait au niveau de l’arcade. »

Ce joueur de La Trinité avait renouvelé sa licence lundi 21 mars et il était qualifié depuis samedi. Ce qui est possible après le 31 janvier puisqu’il était déjà licencié dans le même club l’an dernier. « Les joueurs de La Trinité étaient très énervés après leur coéquipier pour son agression de l’arbitre, précise notre témoin. Mais je pense que c’était de la frustration de voir le math arrêté au bout d’un quart d’heure. »

L’agresseur avait des antécédents en discipline

Les pompiers et la gendarmerie sont arrivés très vite au stade Rémy-Jouffrey. Une plainte a été déposée par l’arbitre qui a ensuite été emmené à l’hôpital de Voiron par les secours. Ce lundi matin, il était encore sonné après avoir pris ce coup de poing. L’agresseur a néanmoins des antécédents. En mai 2019, il avait été suspendu dix matchs pour avoir « traité son adversaire de  »fils de pute » puis dans la foulée lui a donné plusieurs coups de poing, dont trois à la tête ».

Le jeune homme de 22 ans ne devrait plus mettre un pied sur un terrain de football durant de nombreuses années. Avec le barème disciplinaire, il risque au minimum sept ans de suspension mais il est possible que la commission de discipline de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes soit plus sévère. Sans oublier le côté judiciaire.

Jérome Bouchacourt