Pierre Leresteux
Pierre Leresteux n'a pas réussi à rassembler les clubs normands autour de sa candidature. (Photo Ligue de Normandie)

Malgré l’absence d’adversaire, Pierre Leresteux n’a pas réussi à réunir le football normand avec une réélection très étriquée.

En introduction de l’assemblée générale ordinaire, qui précédait l’assemblée générale élective, Pierre Leresteux s’était félicité de la fusion réussie de la Ligue de Normandie. Mais les chiffres ne lui ont pas forcément donné raison. Car si le président normand a été réélu avec 69,9%, sans opposition après l’invalidation de la liste adverse, la fracture semble ouverte.

Il convient tout d’abord d’étudier plus en détail le score de la liste élue. 3487 voix sur 4280 ont participé à cette assemblée générale, soit 81,47%. Ensuite, Pierre Leresteux a été réélu avec 2197 voix pour sa liste, 946 contre et 344 votes blancs. Le chiffre réel n’est donc que de 51,33%. Ce qui reste plus faible par rapport à l’élection de janvier 2017 (83,64%)… mais avec un taux de présence en hausse.

Ensuite, le déroulement de cette assemblée générale a laissé perplexe de très nombreux clubs. Les questions des clubs ont été occultées à la fin de cette AG comme l’ont signalé de nombreux participants. « C’est proprement inadmissible de ne pas avoir de temps d’expression libre question/réponse à la fin d’une AG, le seul moment d’expression qui nous est donné en face à face nous a été supprimé » nous a confié un responsable de club, présent à l’AG.

Selon nos informations, des dizaines de clubs ont écrit au service juridique de la fédération Française de Football afin de contester la validité de cette assemblée générale. Il pourrait peut-être y avoir un problème avec les pouvoirs de certains clubs, sans oublier les nombreuses polémiques qui ont précédées cette journée. Il est donc fort possible que des recours soient lancés ces prochains jours. C’est désormais à Pierre Leresteux d’apaiser ces conflits pour la Normandie soit vraiment unie.

Le replay de l’assemblée générale

Assemblée Générale - 7 Novembre 2020
Jérome Bouchacourt