Noël Le Graët
Noël Le Graët peine à convaincre le football amateur. (Photo Philippe Le Brech)

Alors qu’il devait se prononcer lors de l’assemblée fédérale du 12 décembre, Noël Le Graët ne se décidera finalement que mi-janvier sur sa candidature.

Depuis plusieurs semaines, Noël le Graët avait précisé qu’il donnerait sa décision sur sa candidature pour un nouveau mandat à la tête de la Fédération Française de Football le 12 décembre lors de l’assemblée fédérale. Mais le président de la FFF a décidé de laisser passer encore un peu de temps.

Dans une interview au Télégramme, le Breton a annoncé que ce serait plutôt début 2021. « Je n’ai pas encore commencé à discuter avec mes copains et mes copines. Les listes devront être déposées avant le 13 février, je pense que pour mi-janvier je me serai positionné. » A bientôt 79 ans – il les aura le 25 décembre – celui qui dirige la FFF depuis 2011 ne souhaite pas arrêter. Mais il ne se voit pas non plus continuer durant quatre ans et il souhaiterait passer la main durant son mandat.

Marc Keller encore sur le devant de la scène

Surtout que sa leucémie lymphoïde est désormais un lointain souvenir. « Il faut être en forme, avoir le moral tout le temps, explique-t-il au quotidien breton. Il y a beaucoup de déplacements. Je suis guéri complètement mais si j’ai le moindre doute, je n’irai pas. Parce que la fonction est lourde. » Le nom de Marc Keller, le président du RC Strasbourg (Ligue 1) et membre du comité exécutif, revient encore une fois avec insistance.

« J’ai envie d’avoir un second avec moi, assure Noël Le Graët. La difficulté, c’est qu’il doit laisser son club pour me remplacer. Mais c’est quelqu’un que j’aime beaucoup. Il a toutes les qualités, il est jeune, il a joué au foot à haut niveau. Il gère bien son club économiquement. Il est d’une grande courtoisie. C’est mon copain, on se voit régulièrement. » Le président de la FFF cherche en effet quelqu’un qui ferait l’unanimité auprès du monde professionnel mais aussi du monde amateur. Histoire d’annihiler toute concurrence.

Jérome Bouchacourt