Parti en juillet dernier, Romain Garcia poursuit son tour du Monde avec son concept « J’irais entraîner chez vous ». Il nous raconte ses dernières aventures.

Huit mois après son départ de Marseille, Romain Garcia continue son tour du Monde. Après la Guyane, le Brésil, le Pérou, la Bolivie, la Nouvelle-Calédonie, Vanuatu et l’Australie, ce jeune technicien de 27 ans a atterri en Indonésie. Durant ces quelques mois à visiter les contrées les plus lointaines, tout en faisant découvrir le football aux enfants, il a accumulé de nombreuses anecdotes.

« J’ai quitté l’Australie un peu plus tôt que prévu car la vie était trop chère, explique-t-il. Je n’ai pas non plus senti un réel intérêt pour le football. J’aurais pu aller voir une communauté aborigène mais il fallait louer un véhicule. Et puis ce n’est pas très simple à organiser avec les autorités. J’ai quand même pu aller à intérieur des terres. Et c’est drôle mais je n’ai eu que des filles quand je leur ai proposer un entraînement car les garçons préféraient se baigner ! »

Romain est donc parti pour l’Indonésie. « Je suis arrivé la semaine dernière à Bali, indique-t-il. La première intervention à l’école
du village de Tedjakula a plu aux enfants comme aux instituteurs. Le soir, beaucoup de gens au village en parlaient et sous-entendaient qu’ils apprécieraient qu’une nouvelle intervention se fasse ! J’y suis donc retourner le lendemain.  Et cela tombait à pic, car justement une partie de l’école n’avait pas pu bénéficier la veille de ce petit temps footballistique. »

Son tour du Monde pourrait néanmoins être écourté faute d’un budget suffisant. « Après l’Indonésie, je devais aller en Birmanie, au Népal puis en Ethiopie mais je ne pourrais pas le faire, regrette le jeune éducateur. Je suis en train de réfléchir sur mes futures destinations et je les annoncerai prochainement. »

Il comte d’ailleurs lancer un financement participatif d’ici quelques jours pour continuer son aventure. « C’est vraiment exceptionnel ! clame-t-il. Sur le plan humain, j’ai rencontré des gens d’une générosité et d’une gentillesse énormes. Et puis j’ai apprécié de leur offrir ces entraînements de football avec, pour la plupart, du matériel qu’ils n’avaient jamais utilisé. » Comme dans ce village du Vanuatu ou encore sur les hauteurs du Pérou où il ne valait mieux pas tirer trop haut sous peine de ne jamais retrouver le ballon !

Jérome Bouchacourt