ES Seynod - AS Saint-Priest
Le club de Seynod a été lourdement sanctionné à cause de quelques supporters présents autour du stade. (Photo @FOOTBALLCAMPAGNE)

Les deux co-présidents de l’ES Seynod ont été suspendu un an, dont neuf mois fermes, à cause de propos tenus sur les réseaux sociaux du club.

Lors de sa réunion du 4 mars, la commission de discipline de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes a suspendu les deux co-présidents de l’ES Seynod de douze mois, dont neuf mois fermes, « pour comportement contraire à la morale, à l’éthique ou portant atteinte à l’honneur, à l’image ou à la considération de la F.F.F., de ses Ligues ou Districts, méconnaissance des principes fondamentaux énoncés dans la Charte d’Ethique et de Déontologie du Football, avec circonstance aggravante ».

Une décision assez surprenante étant donné les attendus. Au départ, c’est la rencontre du sixième tour de la coupe de France entre le club de Haute-Savoie et l’AS Saint-Priest. Le délégué de la rencontre avait fait un rapport à propos quelques supporters qui ont lancé des pétards de l’extérieur du stade dont un atterri le terrain, près du gardien san-priot. Et ces personnes ont insulté le délégué.

A la suite de ce rapport, un article a été posté sur le site et les réseaux sociaux du club dans lequel il était notamment inscrit : « nouveau sale coup(e) de la Ligue et de ses délégués à la baguette », « un rapport mensonger à sens unique », « l’ES SEYNOD sert de tête de Turc à des pontes, soi-disant serviteurs du football qui ne sont là que pour amasser de l’argent sur le dos des petits clubs », « Nous nous opposons au racket ».

Le Ligue a donc estimé que « le fait de commettre des agissements répréhensibles par le biais de réseaux sociaux ou de tout autre support de communication, donne lieu à l’engagement de poursuites disciplinaires », comme il est indiqué dans l’article 2.2 du règlement disciplinaire. Mais était-on obligé d’en arriver à ces extrémités avec de lourdes sanctions ? Pas sûr…

« Ils n’étaient pas bien méchant les mecs, témoigne un membre de la délégation de Saint-Priest. A part le pétard sur le terrain et un mec qui a menacé le délégué, sinon ils étaient plutôt drôles ! » Surtout ces personnes étaient en dehors de l’enceinte. Le délégué a averti la Gendarmerie donc il a fait son travail… le reste n’était pas très utile. Surtout que la rencontre s’était parfaitement déroulée et l’AS Saint-Priest avait fait un chèque de 2 500 euros pour remercier son hôte.