Jean-Marc Ettori
Jean-Marc Ettori, le président du Tours FC. (Photo Philippe Le Brech)

Le CNOSF a proposé au Tours FC de s’en tenir à la décision de la commission d’appel de la DNCG. Le club continue son combat pour monter en N2.

Alors que le championnat de National 2 débute dans à peine trois semaines, le Tours FC espère toujours y participer. Débouté par la commission d’appel de la DNCG, le club d’Indre-et-Loire est passé en conciliation au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) la semaine dernière. La réponse est tombée ce lundi et le conciliateur propose au TFC de s’en tenir à la décision de la FFF.

Pourtant, le Tours FC a présenté un dossier plus complet que lors de son passage devant la commission d’appel de la DNCG. La municipalité soutient notamment le club, ce qui n’était pas le cas lorsque Christophe Bouchet en était le premier magistrat. Mais ce dossier est tout de même très étrange car de nombreuses sommes ont été reclassées en perte, notamment toutes les créances de plus de six mois.

La commission fédérale de contrôle des comptes est en effet beaucoup plus stricte que ne le serait le tribunal de commerce avec n’importe quelle entreprise… notamment en remettant en cause une expertise sur la valeur du centre de formation, en dédaignant de prendre en compte un accord pris avec l’administration fiscale ou encore la décision de la cour de cassation qui a condamné Max Marty, l’ancien manager général du club, à payer plus de 400 000 euros en avril 2019.

Le conciliateur a toutefois tenu à rappeler que « les organes de contrôle de gestion se doivent d’apprécier objectivement la situation financière des clubs, dans l’intérêt de ceux-ci, mais également dans l’intérêt de l’ensemble des clubs, en garantissant le déroulement normal, sincère et équitable des compétitions et en vérifiant qu’un club n’a pas acquis un droit sportif en dépit d’une situation financière qui ne le lui permettait pas ». Ce qui doit faire rire quelques présidents normands…

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Jérome Bouchacourt