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Les buvettes sont gérées par des bénévoles dans les stades. (Photo Philippe Le Brech)

Le protocole pour les Ligues et de Districts prévoit un assouplissement sur le Pass sanitaire concernant les stades non clôturés.

Dimanche, nous avons publié en avant-première le protocole pour les compétitions de Ligue et de District avec notre partenaire Foot-occitanie.com. Les clubs sont désormais fixés sur les modalités de reprise qu’ils vont devoir appliquer dès le premier tour de coupe de France. Un protocole qui est sensiblement différent de celui que la FFF avait publié pour les championnats nationaux.

Le point le plus important concerne l’accueil du public. « Le contrôle du Pass Sanitaire doit se faire dans le cadre du nombre de personnes autorisées dans l’enceinte par l’AOP (arrêté d’ouverture au public) à la condition que le stade soit clôturé avec un accès réservé exclusivement à l‘accès des spectateurs venant assister à la rencontre de football. Si ce n’est pas le cas, l’accès du public ne sera pas soumis à la détention du Pass sanitaire. »

Pass sanitaire obligatoire pour la buvette

Cette consigne enlève une épine du pied de très nombreux clubs qui se demandaient comment ils pourraient appliquer le Pass sanitaire pour les spectateurs. Les stades qui sont en accès libre ou qui possèdent plusieurs points d’accès qui ne peuvent pas être fermés pour avoir un unique pont d’accès ne sont donc pas concernés. « Nous utilisons deux stades dont un qui est complètement ouvert donc le choix est vite fait pour le premier tour de coupe de France » souligne malicieusement un président de club de District.

Par contre, le protocole indique que « Les buvettes sont autorisées sous réserve respect des règles de base applicables aux bars (pass sanitaire, distanciation, et boissons individuelles) ». Un spectateur pourra donc entrer dans un stade non clôturé librement mais il aura besoin d’un Pass sanitaire pour se rendre à la buvette… ou alors une personne avec le Pass sanitaire pourra aussi commander pour les autres qui n’en ont pas ! Bref, tout ça n’est pas forcément simple.

Jérome Bouchacourt