David Vignes espère pouvoir faire mieux que la quatorzième place de la saison dernière.
David Vignes espère pouvoir faire mieux que la quatorzième place de la saison dernière. (Photo Jérôme Bouchacourt)

Les Palois ont  arraché la 14ème place lors la dernière journée au mois de mai. David Vignes semble partir avec plus de certitude avec un groupe qui a gardé son ossature et surtout semble être de manière qualité.

 Comment avez vécu l’intersaison après avoir arraché le maintien la saison dernière ?
« Positif. Nous avons gardé tous les joueurs que l’on voulait conserver. Même si j’ai un petit regret sur le départ de Charly Pereira-Lage à Laval. J’ai gardé quatorze joueurs de la saison dernière pour mettre en place un groupe plus restreint. Nous avons connu une saison difficile mais on s’en est sorti grâce à l’état d’esprit qui a régné au sein de l’effectif. Ça nous permet donc de partir avec plus de certitudes. »

Surtout que le championnat est épuisant…
« Ce championnat est très long, que ce soit dans durée ou dans les déplacements. Il est très contraignant, très éprouvant. La tension nerveuse est toujours présente dans la plupart des effectifs. Au-delà de la fatigue physique il y aussi la fatigue psychologique. C’est donc important de pouvoir s’appuyer sur un groupe sain. »

Vous savez ce qui a fait la différence pour obtenir votre maintien ?
« Oui comme je viens de le dire,  c’est notre état d’esprit. En début de saison, on s’est un peu perdu avec un effectif un peu large. Tout le monde ne tirait pas forcément dans le même sens. Nous avons donc du écarter les joueurs qui n’était pas prêts à jouer le maintien. Il ne faut pas céder à la panique quand il y a des moments plus difficiles. Il ne faut pas s’alarmer outre mesure quand la moyenne de points chute. Un autre paramètre est rentré en ligne puisque notre façon de jouer a évolué au fil du championnat. Ce changement nous a permis d’aller chercher des points au moment du sprint final. En début de saison, on aimait bien avoir le ballon mais nous n’étions pas forcément très efficaces. Je me suis donc adapté à l’effectif. Sur la fin de saison nous avons beaucoup plus procédé en contre. »

Un nouveau stade en avril 2018 !

Est-ce que Pau a les moyens de faire autre chose qu’un bon maintien dans les années à venir ?
« Il y a une réelle volonté de la part des dirigeants d’essayer d’aller chercher le monde pro à moyen terme. Nous allons être livrés d’un nouveau stade en avril 2018. Ça va contribuer à avancer. De toute façon, il faut penser à évoluer car tant que le National restera en l’état c’est un championnat qui est vraiment trop difficile financièrement. On y reste cinq ou six ans et au bout d’un moment ça lâche. Tant qu’il ne sera pas professionnel, c’est un championnat qui restera vraiment compliqué pour les clubs. S’il y a ce changement, ce sera peut être un niveau où l’on souhaitera s’installer de manière durable. »

Et au niveau sportif ?
« J’ai aussi le sentiment que mon effectif sera de meilleur qualité que la saison dernière sans faire injure à qui que ce soit. Nous avons une seule incertitude par rapport à notre recrutement, c’est le fait que quatre joueurs arrivent de l’étranger. Il faudra voir leur qualité d’adaptation. Mais ils ont vraiment un fort potentiel. »

Jérome Bouchacourt