Après trois saisons au Stade Briochin en qualité d’adjoint, David Le Goff (47 ans) a accepté d’embrasser un nouveau projet en prenant la succession de Philippe Le Brun au Stade Pontivyen, relégué en Régional 1. Après les jeunes à Concarneau ou à Lorient, le Loudéacien, adjoint d’Alain Giresse en sélection du Kosovo, a roulé sa bosse. Il doit désormais faire face à un 32ème de finale de Coupe de France qui se profile contre Les Herbiers (National 2).
David, tout d’abord, comment avez-vous accueilli le tirage des 32ème de finale ?
« Je sais que pour les joueurs, atteindre le stade des 32ème de finale, ça signifiait affronter une équipe professionnelle. Il est vrai que c’était ce qu’on pouvait espérer après la qualification à Alençon. Mais le tirage en a décidé autrement. Le match contre les Herbiers, on le jouera car il faut le jouer. »
Compte tenu de l’adversité qui sera proposé, comment vous préparez vous à cette rencontre ?
« Depuis mon arrivée au mois de juillet, les joueurs n’ont pas eu la possibilité de souffler. On a coupé l’activité sportive pendant une semaine au moment des fêtes. On a bien travaillé depuis le départ de mon prédécesseur, Philippe Le Brun, puisqu’on est toujours engagé en Coupe de France. On a perdu notre dernier match de championnat mais on ne s’est incliné que deux fois depuis la reprise. Nous nous sommes ensuite retrouvés avec le groupe à partir du 27 décembre et on a effectué une bonne semaine de reprise. Le groupe est maintenant focalisé sur la préparation du match de dimanche. »
Un horaire légèrement décalé pour une rencontre de ce niveau. Y-êtes-vous préparé également ?
« En plus des conditions météorologiques qui ne seront pas top (rires) ! Et j’ai un effectif de Régional 1. Pas mal de mes gars travaillent, pour certains très tôt le lendemain. Néanmoins, on est habitué à jouer le samedi ou dimanche après-midi en championnat. Je reste focalisé sur une chose, c’est la préparation de cette rencontre. »
David Le Goff satisfait de la première partie de saison
Quelles attentes aviez-vous dans cette compétition ?
« La Coupe de France, j’aime bien. C’est toujours très intéressant de pouvoir la disputer et pourquoi ne pas y réaliser un parcours. De mon époque, la motivation était d’aller chercher les maillots au 4ème tour. Une attente toujours présente chez certains clubs… Ce n’est pas le championnat justement puisque ce sont des matches à élimination directe donc l’approche est forcément différente. Mais il y a quelque chose à aller chercher également en termes d’émotions ! »
Le contenu proposé en championnat contraste-t-il avec celui en Coupe de France ?
« J’ai récupéré une équipe qui est redescendue d’un championnat de National 3 rude, particulier, et il y a eu pas mal de questionnements. Ce qui est normal. Il a donc fallu travailler là-dessus ces dernières semaines, ces derniers mois afin de remettre les têtes à l’endroit. Et je trouve que dans l’ensemble, on fait des matches consistants. On manque parfois d’efficacité et on aurait pu compter quatre, cinq points supplémentaires au classement. Mais le plus important, c’est que mes attentes correspondent à celles des joueurs. On est à cinq points du leader en R1 alors que la première phase n’est pas terminée. Et un 32ème de finale de Coupe de France à disputer. Et on va désormais se focaliser sur le rendez-vous face aux Herbiers… »
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