Damien Mayenga se rappelle très bien le match contre l'Olympique Lyonnais au stade de la Beaujoire.
Damien Mayenga se rappelle très bien le match contre l'Olympique Lyonnais au stade de la Beaujoire. (Photo Jérôme Bouchacourt)

A bientôt 30 ans, Damien Mayenga a vécu de bons moments en coupe de France. L’attaquant de Bergerac se confie avant le déplacement à La Chapelle-sur-Erdre.

Quel est ton meilleur souvenir en coupe de France ?
« C’est bien sûr le match avec Luçon contre Lyon au stade de la Beaujoire ! On avait rencontré une super belle équipe avec Lisandro Lopez, Bafétimbi Gomis, Alexandre Lacazette, Clément Grenier, Maxime Gonalons ou encore Kim Kallstrom. On avait joué de manière insouciante comme on avait l’habitude de le faire. La saison dernière, on a fait un joli parcours avec Bergerac mais je n’ai joué que quelques minutes contre Lens et Lille. Avec Luçon, j’avais joué tout le match contre Lyon. »

Après Luçon, tu as signé pro au FC Nantes. Ça avait été compliqué ?
« Oui ça a cassé ma dynamique. Je sortais d’une grosse saison avec Luçon, que ce soit sur le plan individuel ou le plan collectif. Pour être objectif, c’est sûrement la meilleure saison que j’ai connue car on avait terminé deuxième de CFA derrière Carquefou à égalité avec 105 points ! La montée s’était jouée au match retour avec un penalty encaissé dans les arrêts de jeu. On avait vraiment un groupe de grande qualité. A Nantes, je n’ai jamais vraiment eu ma chance. Le coach ne connaissait pas mon nom et on m’a un peu forcé à partir. »

Tu ne gardes donc pas de bons souvenirs du FC Nantes ?
« Ça aurait pu ou ça aurait dû être vraiment bien ! Je ne sais pas quel terme choisir. Ce que j’ai vécu, d’être professionnel, n’est pas donné à tout le monde. Même si ça ne s’est pas bien terminé, je ne regrette pas. »

« Le but, c’est de se sentir utile et important dans un groupe. »

Revenir dans la Région nantaise, ça doit être un peu particulier ?
« Particulier non car j’ai l’habitude de revenir régulièrement car ma femme est originaire de Vendée. Mais c’est vrai que La Chapelle-sur-Erdre, ça me parle bien car je me suis entraîné à La Jonelière pendant quelques mois ! »

Cette saison, tu n’es pas tout le temps titulaire à Bergerac, c’est difficile à vivre ?
« Non mais je prends plus de plaisir ! Le but, c’est de se sentir utile et important dans un groupe. C’est en grande partie pour ça que je n’étais pas resté au FC Nantes. À Bergerac, on a un groupe de qualité et très étoffé pour un club de CFA. Il y a des périodes ou je joue moins mais l’important est d’être patient et de travailler. »

Tu as bientôt 30 ans (le 28 novembre). Tu sais ce que tu vas faire par la suite ?
« Non pas encore. J’imagine rester dans le foot mais en tant qu’entraîneur. Ce que je sais, c’est que je ne resterai sur le haut-niveau car ce ne sont   pas les valeurs que je véhicule. Je ne ferme pas la porte mais c’est vrai que je commence à y penser. Je me pose encore la question. »

Jérome Bouchacourt