CDF 16e Linas-Montlhéry - Amiens (15)
Baba Sylla a égalisé dans le temps additionnel pour Linas-Montlhéry. (Photo Philippe Le Brech)

Les deux pensionnaires de National n’ont pas été très loin de créer l’exploit contre Reims et Amiens. Mais l’issue de leur seizième de finale a été cruelle.

De vrais matchs de coupe de France ! L’exploit aurait été magnifique mais l’ES Thaon et l’ESA Linas-Montlhéry ont une conn une issue très cruelle ce dimanche 2 janvier. Dans les Vosges, c’est un but du stade de Reims au bout du temps additionnel qui est venu punir les joueurs de Romain Chouleur (0-1). Dans l’Essonne, ceux de Stéphane Cabrelli ont réussi à remonter trois buts au SC Amiens (3-3) avant de s’incliner aux tirs au but.

« Cela fait toujours mal de perdre comme ça, a admis l’entraîneur thaonnais auprès de Vosges Matin. On a fait le match qu’il fallait pendant 92 minutes mais cela n’a pas suffi. Le scénario est cruel pour nous. Il y a beaucoup de fierté car on a tenu tête à une équipe de Ligue 1. Cette fois, le scénario est cruel pour nous. Cela ne nous a pas souri alors que cela avait été en notre faveur contre Beauvais au tour d’avant. »

Pas de passe de trois pour l’ESA Linas Montlhéry

Ses joueurs étaient d’ailleurs abattus au coup de sifflet final. « La petite séance je l’attendais, je guettais le chrono mais c’est comme ça, a confié le gardien Antonin Parisot au quotidien vosgien. C’est cruel. C’est une Ligue 1 en face, on a tenu 93 minutes, il fallait peut-être tenir dix secondes plus. C’est le foot. C’est une super aventure. Cela va être un peu dur dans les premiers temps de redescendre du nuage, mais on aura savouré, fait profiter du monde. Mais c’est la Coupe. »

Pour Linas-Montlhéry, le suspense a été à son comble. Alors qu’Amiens pensait avoir fait le nécessaire en début de deuxième période avec trois buts marqués en tout juste huit minutes (0-3, 53′), les joueurs de Stéphane Cabrelli se sont offerts un final haletant grâce à deux buts de Tom Bouvil (64′, 70′) puis l’égalisation de Baba Sylla dans le temps additionnel (90+2).

« On prend trois buts contre une équipe qui ne tire pas au but une seule fois, a regretté le technicien essonnien dans Le RépublicainOn a payé cash nos erreurs. » Son équipe n’a donc pas éliminé un troisième club professionnel sur son synthétique du stade Paul-Desgouillons après l’USL Dunkerque (Ligue 2) au septième tour puis Angers SCO (Ligue 1) en trente-deuxièmes de finale. Avec les éliminations de La Roche VF, l’US Chauvigny et l’AS Cannes, il n’y a donc plus de clubs de National 3 en lice.

Jérome Bouchacourt