Baptiste Ridira et son staff ont préparé leur équipe pour la coupe de France mais en pensant à la suite du championnat. (Photo Jérôme Bouchacourt)

Vainqueur de l’Estac Troyes la saison dernière au huitième tour, le club du Loiret n’a jamais éliminé une formation de l’élite. C’est le temps de passer un cap !

La saison dernière, Saint-Pryvé Saint-Hilaire s’est offert un bel exploit au huitième tour de coupe de France en éliminant l’ESTAC Troyes (Ligue 2) au stade du Grand-Clos (3-2). Puis le club du Loiret s’était incliné en seizièmes de finale face au Stade Rennais, futur vainqueur de l’épreuve, au stade de la Source à Orléans (0-2).

C’est la raison pour laquelle les Pryvatains ont fait le maximum pour jouer dans leur stade qui aura une jauge de 1 680 spectateurs pour l’occasion. Et qui pourrait d’ailleurs un véritable traquenard pour un Toulouse FC plutôt mal en point en Ligue 1, entre une série de neuf défaites consécutives et un récent changement d’entraîneur, Antoine Kombouaré ayant remplacé Alain Casanova au mois d’octobre.

Mais pour le pensionnaire de National 2, ce trente-deuxième de finale s’inscrit dans une série de quatre matchs. « Affronter un club de Ligue 1 dès début janvier, ça précipite certaines choses sur le plan athlétique, explique Baptiste Ridira. On est forcé de se focaliser sur ce match mais tout en envisageant la suite de la saison. Ça nous a obligé à une organisation différente par rapport aux repos des joueurs. »

Alors que les clubs éliminés de la coupe de France ont presque tous repris cette semaine, les joueurs de Saint-Pryvé Saint-Hilaire ont eu moins de repos. « Comme on avait joué le vendredi 20 décembre à Sète, on a pu couper une semaine pour reprendre le 27 décembre, précise l’entraîneur pryvatain. Mais cette semaine n’est pas facile à gérer car il faut composer avec les joueurs qui travaillent. J’ai au moins l’avantage d’avoir un groupe qui est presque au complet. »

Et le plus dur pour le technicien, « ce sera de faire des choix pour cocher les dix-huit noms sur la feuille de match ». Car contre Toulouse, son club pourrait passer un véritable cap : celui d’éliminer pour la première fois un club de l’élite du football français.

Jérome Bouchacourt