Retrouvez notre journée spéciale coupe de France avec toutes les dernières informations et de très nombreuses réactions.


Par Jérôme Bouchacourt, Frédéric Sougey, Pierre Darde, André Paquereau et Matthieu Naizet / photos Philippe Le Brech


Fin de notre Live pour ce mardi soir ! On se retrouve dès mercredi matin avec de nouvelles réactions mais aussi des informations sur la reprise de la coupe de France. Bonne soirée à tous !

Après l’annonce de la reprise de la coupe de France, ce mardi matin, vous êtes très nombreux à réagir et à nous poser des questions. La rédaction de Footamateur.fr se mobilise donc toute la journée afin de vous apporter les dernières informations.

20h14
Manu Balmer, entraîneur de Buxerolles (R1 Nouvelle-Aquitaine) : « Je prends cette décision de la FFF comme une terrible désaveu de notre engagement d’éducateur associatif. Pas ou peu d’entraînement pour affronter une équipe qui s’entraine tous les jours avec contact depuis novembre, on frôle quand même la mise en danger réelle des joueurs sans parler de l’équité sportive Après, si la décision est prise de jouer ce match on le jouera et on accueillera avec grand plaisir nos amis de Trélissac. Je n’oublie pas non plus les problèmes de logistique des tests en semaine et veille de match. Bref j’invite volontiers Monsieur Le Graët à partager la vie d’un coach de Régional 1 pour mieux mesurer l’absurdité de cette décision tardive. »

19h52
Ludovic Le Gall, entraîneur du Plérin FC (R2 Ligue de Bretagne) : « Je suis un peu surpris par le timing. Ça nous laisse peu de temps pour nous préparer. Nous pouvons maintenant nous entraîner avec des contacts, pourquoi ne pourrait-on pas s’entraîner en dehors du couvre-feu ? Contre une N2 (Stade Plabennecois), en l’état actuel, on va droit à la boucherie. C’est dommage de ne pas avoir d’informations sur notre quotidien. Quand le couvre-feu était à 20 h, on pouvait s’entraîner trois fois dans la semaine. Nous avons de grosses interrogations. C’est très flou. »

19h30
Dans un interview au quotidien Le Télégramme, Philippe Le Yondre, président du District d’Ille-et-Vilaine et membre du bureau exécutif de la Ligue de Football Amateur, annonce que les clubs qualifiés en coupe de France « seront soumis aux mêmes règles que les clubs de haut niveau, une attestation du club permettra aux joueurs d’aller à l’entraînement ». Une affirmation qui va à l’encontre des informations fournies par le Ministère des sports aujourd’hui. Prudence donc…

19h05
Philippe Mongreville, président du FC Evreux 27 (N3 Normandie) : « Je suis ravi que mes joueurs puissent jouer leur 6e tour de coupe de France mais à titre personnel, cette décision est surréaliste : les équipes toujours en course en ont le droit de faire prendre des risques sanitaires à leurs joueurs en les laissant s’entraîner avec contact, et pas les équipes éliminées ? Et je dis quoi à mes joueurs le lundi 1er Février si nous sommes éliminés ? « Bon et bien les gars, vous avez pris des risques sanitaires pendant 2 semaines, merci, et maintenant vous recommencez les entraînements sans opposition » !!! Désespérant… »

18h42
Aliaume Monrozier, préparateur physique du CS Sedan Ardennes (N2) : « Pour ma part je suis très surpris, car je vois un décalage entre ce que l’on peut voir et entendre aux informations que ce soit par rapport aux conditions sanitaires ou aux conditions de reprise du foot où on nous a longtemps parlé du mois de mars. Et, d’un coup on nous sort une reprise dans 10 jours donc c’est surprenant. On nous avait laissé entendre que l’on serait informé bien en avance afin de pouvoir se préparer et là on est devant le fait accompli. On était dans le flou total. Nous on a de la chance puisqu’à Sedan on a réussi à s’entraîner dans le respect des protocoles sanitaires. Mais, je me mets à la place des autres clubs qui n’ont pas eu cette chance et je me dis que c’est problématique pour les joueurs. Ils ont connu un premier confinement, un deuxième arrêt du Championnat. Quand on voit déjà l’état physique de nos joueurs en N2, on a toutes les raisons de penser que ça peut être très compliqué au niveau de la santé pour les joueurs. Après le premier confinement, on reprit le Championnat avec 35 à 40 % de blessures musculaires en plus. On s’est réarrêté alors que l’on n’avait déjà pas réussi à récupérer le niveau des joueurs. Et, à l’heure actuelle les joueurs ne sont clairement pas en état de jouer un match de compétition. Cela fait presque un an qu’ils n’ont pas ou peu jouer au football. En 10 mois, ils ont fait 6 matchs. On ne peut pas reprendre dans de bonnes conditions en termes de préparation physiques pour les joueurs. Je ne vois pas comment ça peut bien se passer. Je pense que l’on va voir des clubs en grande difficulté à ce niveau. »


18h05
Maxime d’Ettore, gardien du FC Saint-Max Essey (R2 Lorraine) : «  C’est un peu précipité je pense. On a à peine une dizaine de jours pour se préparer et je trouve ça rapide pour décider de sauver la compétition. On a pas vraiment le choix, on fait avec. On va demander une dérogation pour pouvoir s’entraîner auprès de la mairie. On va préparer le match avec le peu de temps que l’on a devant nous. En Lorraine, la météo n’est pas optimale depuis quelques jours aussi. Les terrains sont quelque peu compliqués. Après, à Saint-Max, on a la chance d’avoir un synthétique, contrairement à d’autres clubs. On va faire avec les moyens du bord. Ce sera un match à huis-clos, donc on n’aura pas cette fête prévu initialement. Après, ça reste un bon match à jouer, un sixième tour de Coupe de France, même si ça aurait été mieux avec tous les gens qui aiment le club. »


17h48
Ludovic Guerriero, joueur du SSEP Hombourg-Haut (R2 Lorraine) : « Rien n’est mis en place pour que les clubs amateurs soient prêts. Annoncer que l’on reprend le week-end prochain c’est bien gentil … Tous les joueurs travail, comment fait-on pour s’entraîner avec le couvre-feu ? De ce que j’ai lu, il n’y a pas d’autorisation pour les entraînements après 18 heures. C’est facile, du jour au lendemain, de dire « allez les amateurs on joue ». On sait très bien que quoiqu’il arrive il y a une pression des clubs professionnels parce que c’est le seul moyen d’aller en Coupe d’Europe cette année. Il n’y a plus de Coupe de la Ligue. Donc, ils veulent absolument la jouer … au détriment des clubs amateurs. Rien n’est fait pour que les joueurs amateurs soient prêts à jouer un match de football. Comment peut-on se préparer en seulement 10 jours ? On ne peut quasiment pas s’entraîner, hormis le dimanche. On est une R2, avec aucun joueur sous contrat fédéral. Tout le monde travail. Un joueur amateur ne peut pas claquer des doigts et dire qu’il ne va pas travailler pour s’entraîner. Le quotidien d’un amateur c’est de gagner sa vie en travaillant, le football c’est du plaisir, c’est un loisir. Aujourd’hui la Fédération c’est trop facile ce qu’ils font. Il faut mettre des choses en place, il faut aider les clubs pour qu’ils puissent s’entraîner. Et, aujourd’hui ce n’est pas le cas. »


17h30
Nourredine El Ouardani, entraîneur Tours FC (National 3 Centre-Val de Loire) sur le site du club : « Après 3 mois sans compétition, nous sommes contents de pouvoir reprendre. Cela va nous faire du bien aussi sur le plan mental pour les joueurs car enchaîner des semaines d’entraînements sans la compétition le week-end devenait difficile pour garder une certaine motivation. Sans visibilité cela était compliqué de se fixer des objectifs. Au moment de la sortie de cette annonce, les joueurs étaient soulagés, souriants. On va pouvoir se projeter sur les 10 prochains jours afin de préparer pour le mieux ce 6ème tour. Malheureusement, nous ne pourrons jouer les matchs devant nos supporters, la Coupe de France perd un peu de son charme cette année. »


17h08
Christophe Mondon, entraîneur joueur au CS Bégard (R1, Bretagne) : « Tout le monde est content de pouvoir jouer car les échos étaient pessimistes. Je suis déçu que cette annonce soit aussi tardive car c’est compliqué pour nous de nous entraîner depuis trois mois. Certains ne pouvaient même pas venir aux séances entre 18 et 19 h 30. Mais, tout le monde est dans le même bateau. Il ne faut se plaindre et jouer les calimeros. On espère avoir rapidement un communiqué plus complet. Car si il n’y a pas de dérogation avec seulement un entraînement le week-end, ce serait une sacré face. Accéder au septième tour serait historique pour le club. »


17h05
Pierre Naudet, entraîneur d’Angers NDC (R1 Pays de la Loire) à Ouest-France : « Là, j’ai le sentiment que tout est fait à la va-vite, que l’improvisation est totale. D’ailleurs, on organise comment des tests antigéniques le jour d’un match. J’aimerais bien avoir des réponses sur toutes ces questions. Du 31 janvier, cela fait plus d’un mois que j’en parle à mes joueurs. Là, j’ai des informations contradictoires toutes les 30 minutes. Dire que 250 équipes se réjouissaient de reprendre la compétition parce qu’il n’y avait que les pros qui avaient le droit de jouer. On a juste envie de se faire plaisir, mais surtout de se préparer dans des conditions presque normales même si on comprend les difficultés. Mais là, comment peut-on pondre un truc pareil ? »


16h49
Xavier Benaud, entraîneur du FC Bressuire (N3 Nouvelle-Aquitaine) : « J’ai honte pour notre sport ! En décembre, on a pu faire qu’un seul entraînement et quatre au mois de janvier. Si on ne peut pas s’entraîner avec le couvre-feu à 18 heures, je vais devoir donner le groupe samedi à mes joueurs pour un match une semaine plus tard ! C’est incompréhensible. Et je ne parle pas des tests à faire dans la semaine ! »


16h36
« Pas de dérogation, mais une adaptation. » Roxana Maracineanu a abordé la question du couvre-feu au micro de RMC. Sans être parfaitement claire dans ses propos et en sous-entendant que les clubs resteraient soumis au couvre-feu de 18 heures, ce qui rend inimaginable la possibilité de s’entraîner en semaine pour des amateurs.


16h26
Frédéric Marquet, l’entraîneur-adjoint de Dinan-Léhon (N3, Bretagne) : « A Dinan, nous n’avons pas de joueurs sous contrat. Il y a un gros noyau de joueurs qui vient de Saint-Malo, un autre de Rennes. Certains joueurs commencent leur travail à 7h, 7h30. Nos dirigeants sont en train de voir s’il est possible d’obtenir une dérogation. A Milizac, ils s’entraînent à 6h30. Ce n’est pas compatible avec nos travails à Dinan. Nous sommes contents de reprendre. Nous avons réduit de moitié les séances (de 4 à 2 entraînements. C’est bien beau de s’entraîner mais quand il n’y a pas la carotte au bout, c’est long. On a tout intérêt à gagner car celui qui est éliminé sera reconfiné (rires). »


16h23
René Girardin, président du COS Villers-lès-Nancy (R2 Lorraine) : « Je suis pas dégouté mais presque. On apprend des informations de ce genre sans avoir été prévenu, ni plus ni moins que les Ligues, sans prendre en compte l’intégrité physique des joueurs, qui ont besoin d’au moins trois semaines pour se remettre en forme. Il va falloir gérer tout l’aspect protocolaire avec notamment les tests à surveiller, à faire suivre. La reprise de l’entraînement est compliquée chez nous avec 7 centimètres de neige sur les terrains, et des entraînements en salle désormais interdits. La question est donc aussi de savoir si les conditions climatiques vont nous permettre la tenue du match. C’est une décision « francilienne », centralisée … On est vraiment dubitatif sur le fait de préparer des joueurs pour un match, avec un risque de les blesser. On tombe des nues. On se dit qu’il y a des gens qui vivent sur une autre planète et que la Fédération s’éloigne de plus en plus des hommes de terrains, des petits clubs. Si c’est vraiment pour une histoire de dotations de continuité et de tenir à flot des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 avec la manne financière qu’amène la Coupe de France, il fallait nous le dire. On est désabusé par cette information. J’ai cru à un canular du 1er avril … Mais, les gens sont complétement déconnectés des réalités du terrain. »


16h05
INFO !
Une visio conférence aura lieu mercredi à 14 heures entre la FFF et les présidents de Ligue afin de discuter du sujet des entraînements avec le couvre-feu à 18 heures… qui restent donc pour l’instant interdits !


15h35
Sébastien Meyer, entraîneur de l’US Sarre-Union (N3 Grand-Est) sur Facebook : « Quel mépris pour notre travail… Nous prévenir 11 jours avant après 3 mois d’arrêt, de questions sans réponse… Malgré les 3 visios, les mails, les coups de téléphone, notre avis… La santé des joueurs ? »


15h05
L’information se confirme ! Il n’y aura pas de dérogation pour les clubs amateurs pour s’entraîner après le couvre-feu de 18 heures … Certains présidents de Ligue – qui doivent organiser les rencontres du sixième tour au huitième tour – ont commencé à réagir auprès de la Fédération Française de Football !


14h14
James Le Potier, entraîneur d’Uzel Merléac (R2, Ligue de Bretagne) : « C’est une belle merde. Ils se foutent de notre gueule. Comment avoir une équipe compétitive en dix jours ? Ils mettent les joueurs en danger, j’espère qu’il n’y aura pas de blessés. On s’est entraîné un petit peu mais avec le couvre-feu, nous avons dû réduire le nombre de séances. Est-ce qu’on peut s’entraîner après 18h ? On ne sait même pas. C’est dommage que ça se passe ainsi. »



13h42
Romain Chouleur, entraîneur ES Thaon (National 3 Grand-Est) : « Très content de pouvoir enfin reprendre notre activité ! On était tous impatient de reprendre et on se réjouit donc de cette nouvelle de pouvoir retrouver les terrains normalement et surtout continuer cette aventure Coupe de France qui tient à cœur à tous les amateurs ! Évidemment, elle aura une saveur particulière du fait de sa formule modifiée, des matchs à huis clos et le fait d’avoir que 10 jours de préparation après 2 mois d’arrêt… mais ça reste tout de même la Coupe de France et sa magie ! On ne va pas bouder ce plaisir après un si long arrêt mais on va plutôt essayer de se préparer du mieux possible pour poursuivre l’aventure. »


13h26
Nicolas Laspalles, entraîneur du Lamballe FC (R1, ligue de Bretagne) : « C’est une bonne nouvelle pour le football amateur de reprendre la compétition. Le délai de préparation est très court, il va falloir s’adapter. On connaît l’importance du public mais les professionnels jouent également à huis clos. »


13h15
Thierry Pérez, président de Paulhan-Pezenas, petit poucet de la compétition (D2, ligue d’Occitanie) : « C’est un sentiment mitigé. L’équipe est contente de reprendre mais on est pas du tout prêt. La moitié des joueurs travaillent, les autres sont étudiants. On s’est entrainé samedi dernier. Il y a un sixième tour à jouer dans de mauvaises conditions. La fédération n’est pas responsable mais ce n’est pas l’idéal. Il n’y aucune possibilité pour repousser la rencontre tout ça pour que les pros puissent jouer au moment venu. Si on passe ce tour, l’euphorie oubliera toutes ces mésaventures. Pour l’instant, il n’y aura pas dérogation. On peut s’entraîner que le week-end. Depuis deux mois et demi, les joueurs ont lâché inconsciemment. Et jouer à huis clos avec un protocole draconien, c’est compliqué. Certains de mes bénévoles sont retraités et ne viendront pas aider pour l’organisation car ils ont peur d’attraper la maladie et je les comprends. »


12h48
Kévin Rolland, joueur U.S. Vandoeuvre (R1 Grand-Est) : « On a appris la bonne nouvelle comme vous ce matin avec les différents articles. Très heureux de pouvoir reprendre cette compétition qui est si particulière pour le monde amateur. En effet, après presque 3 mois d’arrêt, on va pouvoir reprendre les séances pour préparer ce 6ème tour. Mais avec seulement 11 jours de préparation, ça va être limite. Nous avions un programme physique à faire mais avec le couvre-feu il était compliqué de le respecter à la lettre. Le protocole est très strict certes mais je pense nécessaire si l’on veut reprendre comme c’est prévu. Cela va être compliqué mais on va devoir s’adapter et jouer dans des stades vides. Hâte de pouvoir reprendre la compétition ! »


12h05
Loïc Tainguy, entraîneur de l’Elan Gorges (R2 Pays de la Loire) : « Se préparer en dix jours, c’est un peu irréelJe ne sais pas trop comment faire car je ne veux pas avoir des blessés sur ce seul match. C’est dommage de jouer sans public car le fossé va être plus grand avec les équipes plus huppées. »


11h45
Ludovic Le Gall, entraîneur du Plérin FC (R2, Ligue de Bretagne) : « Je suis un peu surpris par le timing. Ca nous laisse peu de temps pour nous préparer. Nous pouvons maintenant nous entraîner avec des contacts, pourquoi ne pourrait-on pas s’entraîner en dehors du couvre-feu ? Contre une N2 (Stade Plabennecois), en l’état actuel, on va droit à la boucherie. C’est dommage de ne pas avoir d’informations sur notre quotidien. Quand le couvre-feu était à 20 h, on pouvait s’entraîner trois fois dans la semaine. Nous avons de grosses interrogations. C’est très flou. »


11h30
Lionel Foulon, président du RC Labourse (D1, ligue de Hauts de France) : « C’est compliqué en sachant que les garçons peuvent s’entraîner que le week-end. Nous aurons que deux séances avant le match. Il faut en plus faire tester les joueurs, trouver un médecin. C’est bien malgré tout de reprendre la coupe de France. Ce sixième tour est historique pour le club. Mais nous partons trop dans l’inconnu pour être positif. Il n’y aurait pas de dérogations pour l’instant. Nous avons repris lors des deux dimanches précédents. Les joueurs ne seront pas à 100 %. »


11h
Clément Braouet, président du FC Rangueil (R3 Occitanie) : « Le club est plutôt enjoué de pouvoir continuer cette compétition où nous réalisons un beau parcours. On avait la crainte de ne pas pouvoir jouer ce sixième tour. Un protocole de reprise a été édicté, il faudra s’adapter aux nouvelles mesures. On aurait été très heureux avec du public et de l’ambiance. Mais, on l’a bien compris, cette saison, ce ne sera pas le cas. Le délai de préparation m’inquiète mais l’adversaire se trouve dans la même situation. J’ai peur des blessures. On va tout faire pour les mettre en condition pour jouer un match d’une heure trente. De toute façon, on ne peut pas faire autrement. »  


10h40
Guillaume Allanou, directeur sportif du Stade Briochin (National) : « Pour nous, c’est bien. Ça permet de continuer d’enchaîner les matchs au lieu d’avoir un week-end off. Pour les autres clubs amateurs, la réponse doit être différence avec seulement dix jours pour se préparer. Mais, au Stade Briochin, on ne va pas se plaindre. Et on joue déjà le championnat sans public. Le sport de haut niveau, c’est du spectacle et du public. Ce ne sera pas le cas. Pour tous ces clubs, c’est sûrement un cadeau empoisonné à la vue du protocole très strict. Mais c’est mieux de jouer que pas du tout. »


10h30
Sebastien Le Franc, entraîneur de Saint-Renan (R1 Bretagne) : « Reprendre sur la coupe de France, c’est assez compliqué. C’est mettre les joueurs en difficulté. C’est un peu ridicule car nous n’aurons pas de préparation même si le groupe a hâte de reprendre. Après la fédération dit des choses mais le gouvernement peut les contredire. Il faut se tenir prêt, ça reste notre passion. Tout le monde ne pourra pas s’entraîner avec le couvre-feu. Il faut maintenant voir si le championnat va également reprendre. »


10h05
Papy Leye, entraîneur des Voltigeurs Châteaubriant (N2) : « On est content de reprendre la compétition car ça nous manquaitMais il y a encore beaucoup de questions qui restent en suspens. Et puis on va affronter Le Mans FC avec un gros handicap puisque c’est un club avec une structure professionnelle qui n’a jamais arrêté de s’entraîner et de jouer. »


9h20
La Fédération Française de Football a été très rapide en publiant le protocole de reprise pour les clubs engagés en coupe de France. Un protocole drastique avec notamment l’obligation de réaliser des tests PCR deux ou trois jours avant chaque rencontre et un test antigénique le jour du match… avec un médecin qui sera chargé des vérification le jour J !
>>> Le protocole de reprise pour les clubs amateurs


8h15
Après avoir eu l’information lundi en fin d’après-midi, nous avons publié – au conditionnel en attente d’informations supplémentaires – que les entraînements collectifs pourraient reprendre pour les clubs engagés en coupe de France.
>>> Vers une reprise des entraînements pour les clubs amateurs