Photo US Saint-André

La commission d’appel de la Ligue des Hauts-de-France a décidé que l’US Saint-André devra commencer à dix à partir de la 22e minute. Du grand n’importe quoi !

A la suite de l’arrêt de son match du sixième tour de coupe de France face à Itancourt, le 21 octobre dernier, l’US Saint-André avait obtenu gain de cause en commission de discipline avec un match à rejouer ce dimanche. Mais en appel, la Ligue des Hauts-de-France a encore changé d’avis… faisant bien rejouer le match mais à partir de la vingt-deuxième minute et en tenant compte de l’expulsion de Thibault Cambier, soit à dix contre onze.

La commission d’appel de discipline « considère qu’il n’existe aucun élément justifiant l’imputation de circonstances susceptibles d’entraîner l’arrêt de la rencontre » mais elle « considère en conséquence que la rencontre devra être reprise à la 22e minute sur le terrain de Saint-André dans la configuration des effectifs en vigueur au moment où elle avait été arrêtée ».

Trop tard pour saisir le CNOSF !

Le problème, c’est que le courrier reçu par les deux clubs ne se réfère à aucun règlement pour la prise de cette décision. Et d’après certaines décisions prises par d’autres instances sur des cas similaires, il s’avère que les rencontres ont été rejouées entièrement. « C’est bien le côté réglementaire de cette décision qui nous interroge » concède Damien Houzet, le président andrézien.

Mais il est trop tard pour saisir le CNOSF puisque la rencontre se déroule dimanche… et le septième tour le week-end suivant. Ce qui laisse tout de même interrogatif, c’est que la Ligue des Hauts-de-France a saisi sa commission d’appel un vendredi à 15 heurs alors qu’elle avait toute la semaine pour le faire. Autant dire qu’elle a voulu ménager la chèvre et le chou… mais le football mérite sûrement mieux que ça !

Jérome Bouchacourt