La coupe de France a permis au petit club de quartier de la capitale alsacienne de se mettre en avant. 

« Ce que je trouve magnifique avec toute cette aventure c’est que l’Olympique Strasbourg était un peu isolé et là tout le monde est derrière nous et s’identifie grâce à la coupe de France. » Mohamed Khettab est un entraîneur comblé. Après quelques soucis sur la tenue du match contre Saint-Etienne, son club va jouer au stade de la Meinau face à l’AS Saint-Etienne. Dans un microcosme strasbourgeois où l’on compte une dizaine de clubs avec plus de 300 licenciés, le petit club de quartier (198 licenciés) a déjà réussi son pari.

« L’aventure ce n’est pas que le 6 janvier, ce n’est pas que le match en lui-même, assure le technicien de l’Olympique Strasbourg. C’est tout ce qui se passe avant également. C’est tout cet ensemble qui va rester en tête. On a eu la remise du maillot  »petit poucet » ce mercredi par exemple, c’était un grand moment. Les souvenirs que nous garderons engloberont tous ces petits moments-là. »

« On compte sur le soutien populaire ! »

Des souvenirs certes… mais ses joueurs ont aussi un match à jouer face au cinquième de Ligue 1 ! « En tant que coach je suis un compétiteur et j’ai préparé ce match en conséquence, indique Mohamed Khettab. Si on entre-aperçoit la moindre petite faille, on fera tout pour s’y engouffrer. Le but c’est d’embêter un maximum cette équipe. » Même si les conditions seront compliquées pour le club de Régional 2 au stade de la Meinau.

« On va jouer dans un stade où on aura aucun repère. Saint-Étienne en aura même plus que nous puisqu’ils y ont déjà évolué. Tout est surdimensionné là-bas, on n’est vraiment pas habitué. Nous on joue dans des stades et des vestiaires à taille humaine. Donc on compte sur le soutien populaire pour équilibrer un peu ça et faire la différence. J’appelle tous les Alsaciens à venir au match ce dimanche ! » Pour l’instant, environ 5 000 places ont été vendues pour cette rencontre face à l’ASSE. Le club espère donc que les Strasbourgeois vont se mobiliser d’ici dimanche…

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Frédéric Sougey