L'Olympique Strasbourg rejoint son illustre voisin le RCT en trente-deuxième de finale de la coupe de France.
L'Olympique Strasbourg rejoint son illustre voisin le RCT en trente-deuxième de finale de la coupe de France. (Photo Ligue du Grand Est)

Les trente-deuxièmes de finale de la coupe de France regorgent d’anecdotes en tout genre… dont quelques chiffres très parlants. Footamateur fait le point.

Le football est fait de chiffres, de statistiques, ce dont les entraîneurs et les joueurs raffolent ! Mais on a pris un peu le contre-pied de ces chiffres pour vous donner quelques indications sur les trente-deuxièmes de finale de la coupe de France. C’est parti…

1

Il y aura au moins un club de Ligue 1 éliminé en trente-deuxièmes de finale puisque Toulouse FC accueille l’OGC Nice. C’est donc la seule rencontre entre clubs de l’élite ce week-end… la même que l’an dernier au même stade de la compétition avec une victoire des Toulousains (1-0). Le sort avait été plus coquin avec les clubs de Ligue 1 en 2018 avec deux autres rencontres au sommet : Stade Rennais – Paris Saint-Germain (1-6) et RC Strasbourg – Dijon FCO (3-2).

2

Les deux petits poucets de ces trente-deuxièmes de finale sont des clubs évoluant en Régional 2, l’ES Longueau et l’Olympique Strasbourg. L’an dernier, c’étaient le FC Still 1930 et Houilles FC, deux formations qui évoluaient en Régional 3… et qui sont montées à l’étage supérieur en fin de saison !

4

Deux Districts comptent encore quatre clubs en lice lors de ces trente-deuxièmes de finale : le Nord (Gravelines, Croix, Valenciennes et Lille) et le Rhône (Olympique Lyonnais, Lyon-Duchère, Villefranche-Beaujolais et Limonest). Le Bas-Rhin complète le podium avec trois qualifiés (Olympique Strasbourg, SC Schiltigheim, RC Strasbourg).

6

Le plus grand écart de niveau est la rencontre entre l’Olympique Strasbourg (Régional 2) et l’AS Saint-Etienne (Ligue 1), c’est à dire six divisions d’écart. C’était déjà le cas au huitième tour entre l’AS Villers-Houlgate (Régional 3) et Le Havre AC (Ligue 2). L’na dernier, l’écart était de sept divisions entre Still 1930 (Régional 3) et ESTAC Troyes (Ligue 1).

11

C’es le nombre de clubs de Ligue 1 et Ligue 2 qui ont été éliminés la saison dernière en trente-deuxièmes de finale dont six clubs de Ligue 1 et cinq clubs de Ligue 2. En sera-t-il de même cette année ? En tout cas, ils seront au moins neuf puisque c’est le nombre de confrontations entre clubs des deux niveaux professionnels !

47

Entre la Métropole et les DOM-TOM, seulement quarante-sept départements sont encore représentés en trente-deuxièmes de finale. La Ligue la plus représentée est Auvergne Rhône-Alpes avec dix clubs, juste devant Hauts-de-France avec huit clubs.

64

Le plus court déplacement sera pour le Stade Pontivyen (National 3). S’il devait jouer à domicile contre En-Avant Guingamp (Ligue 1), le club du Centre-Bretagne a du se résoudre à se rendre chez son adversaire… mais cela ne fait que 64 km.

1 194

Si l’on excepte les Martiniquais d’Aiglon Le Lamentin (6798 km), qui jouent à Orléans, l’équipe qui aura le plus gros déplacement est l’US Concarneau avec 1194 km pour se rendre à Bastia. Un trajet qui ne durera pas longtemps puisque les Finistériens vont le faire en avion.

50 000

C’est la dotation supplémentaire pour les clubs qui se qualifieront pour les seizièmes de finale, ce qui fera donc 102 500 euros au total. C’est 20 000 euros de plus que ces dernières saisons avec la hausse des dotations mise en place par la FFF pour l’édition 2018-2019.

Jérome Bouchacourt