La JS Saint-Pierroise (en bleu) s'est qualifié à Jura Sud au septième tour. (Photo Foot Run 974)

Alors que la FFF souhaite que les clubs de La Réunion jouent le septième tour entre-eux, ceux-ci veulent continuer d’affronter des formations métropolitaines.

Le principal changement de la coupe de France version 2019-2020 a été de mettre en place un septièmes tour sous forme de finales régionales entre les clubs de Guadeloupe, Martinique et Guyane. Une décision adoptée par le Comité Exécutif de la Fédération Française de Football le 18 juillet dernier, « exception faite de la Ligue de La Réunion qui, pour cette saison encore reste sur les modalités de la saison précédente du fait de son fonctionnement en année civile ».

Mais la Ligue de La Réunion souhaiterait éviter ce changement et garder des confrontations de ses deux qualifiés face à des clubs métropolitains au septième tour. Comme le rapporte le site d’information Clicanoo.re, des discussions sont actuellement en cours entre l’instance régionale et la FFF. Et elles devraient se poursuivre le 14 décembre entre les deux parties lors de l’assemblée fédérale.

« Besoin de ces rencontres pour progresser ! »

« On devrait garder nos deux clubs, a même indiqué Yves Ethève, le président de la Ligue, dimanche après le match de Sainte-Marie contre Versailles. La prestation d’ensemble de nos clubs ce week-end a montré l’enthousiasme et la qualité de notre football. Ce sont des arguments que l’on pourra présenter. Si Sainte-Marie perd, c’est par manque d’expérience. On a donc besoin de ces rencontres pour progresser encore car on n’en a pas suffisamment. »

Toujours selon Clicanoo.re, le patron du foot réunionnais a l’intention de consulter ses clubs lors de la prochaine assemblée générale de la Ligue sur le sujet afin d’apporter des éléments probants lorsqu’il va rencontrer les élus fédéraux. Si la situation actuelle ne change pas, cela ne gênera pas les clubs métropolitains qui apprécient ces voyages à l’autre bout du Monde au mois de novembre. Réponse d’ici la fin de l’année.

Jérome Bouchacourt