Des entraîneurs s'interrogent sur les tirages au sort de coupe de France et coup des Pays de la Loire.
(Photo Jérôme Bouchacourt)

Le premier week-end de janvier auront lieu les trente-deuxièmes de finale des coupes de France masculine et féminine. Mais les clubs ne sont logés à la même enseigne.

Marlène Schiappa va-t-elle réagir ? Va-t-elle demander à la Fédération Française de Football de revoir cette criante inégalité homme/femme ? Car il convient de signaler que les clubs qualifiés en trente-deuxièmes de finale de la coupe de France féminine sont très loin d’être logés à la même enseigne que leurs homologues masculins. Et c’est peu dire…

Un club masculin va toucher une belle dotation de notre Fédération pour sa participation aux trente-deuxièmes de finale de la coupe de France. 1 500 € + 7 000 € + 35 000 € = 43 500 € ! Et encore ceux qui passeront ce tour récupéreront encore 40 000 € supplémentaires. Un club féminin qui jouent en trente-deuxièmes de finale de la coupe de France aura le droit à… deux ballons ! Et s’il se qualifie, c’est Banco puisque la dotation est doublée avec quatre ballons.

Bon n’exagérons pas, il y a bien une dotation financière mais seulement à partir… des demi-finales (20 000 € pour chaque club demi-finaliste, 40 000 € pour le finaliste
et 60 000 € pour le vainqueur). Autant dire que c’est mort pour un club amateur. Il y a bien une aide aux déplacement de 2,20 € par kilomètre mais seulement sur le trajet aller. Au cas où on veuille rester chez notre adversaire !

On parle souvent de disparité dans le monde du travail, commençons par insuffler des bonnes valeurs dans le monde du sport. Un monde essentiel à l’épanouissement humain, une véritable école de la vie. De l’injustice au vu de tous. Alors arrêtons de jouer la carte d’une pseudo équité homme/femme car la valorisation passe aussi par le respect financier…

Jérome Bouchacourt