Si les éléments et les économies d’électricité se liguent contre le football… Le match du 2ème tour de la coupe de France en le FC2A (D1), club grenoblois, et le FC la Tour Saint-Clair a pris une incroyable tournure ce samedi soir. Récit d’une soirée où Foot Amateur était présent.

L’affiche sur le papier était prometteuse entre le FC Allobroges Asafia, très bon club de D1 iséroise qui avait manqué la montée en Ligue d’un rien la saison dernière, et le FCTC, club qui évoluait encore en élite régionale il y a quelques années et qui est un habitué des beaux parcours en coupe de France.

Elle a d’ailleurs sportivement tenu ses promesses. Le petit poucet a tenu la dragée haute à son adversaire, avec un gardien auteur de plusieurs parades décisives et une volonté de produire du jeu malgré des conditions difficiles. Malheureusement, elle n’a accouché d’aucun vainqueur ce samedi soir. On vous explique pourquoi.

Le match a d’abord été interrompu pendant 28 minutes une première fois, dès le retour des vestiaires. Le déluge, un ciel zébré d’éclairs et la foudre s’abattant à proximité ont convaincu l’arbitre d’être prudent.

Après cette pause, les acteurs du match sont repartis de plus belle, se livrant une belle bataille jusqu’à ce que l’arbitre siffle la fin du temps règlementaire. Dans un timing parfait, les lumières du stade s’éteignaient d’un coup. A 22h21. Le match s’interrompait donc une deuxième fois pendant 17 minutes (28+27 = 45, le nombre de minutes au delà duquel il ne peut plus reprendre) avant d’être arrêté définitivement sans que la séance de tirs au but ne puisse se disputer.

La Ville de Grenoble a en effet installé une minuterie sur son stade qui coupe automatiquement l’éclairage à 22h30 en théorie (ce fut 9 minutes plus tôt donc). L’éclairage du terrain ne peut donc pas être relancé « manuellement ».

Que va-t-il se passer désormais ? L’arbitre va faire son rapport à la Ligue. La Ville de Grenoble devrait également contacter la LaURA Foot pour lui expliquer sa responsabilité dans cette inopinée coupure. L’instance régionale devra statuer pour savoir si la séance des tirs au but est à jouer – ce qui est évidemment le souhait du club grenoblois après son excellent match du soir – ou s’il est perdu sur tapis vert.

Une histoire comme seule la coupe de France peut en accoucher. Une histoire qui mérite néanmoins une belle et vraie conclusion et pas de se terminer en commission. Gageons que la Ligue Auvergne Rhône-Alpes prenne la décision qui s’impose…

Frédéric Sougey