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(Photo Philippe Le Brech)

La Ligue du Grand-Est a décidé de ne pas faire rejouer la rencontre entre Richwiller et Meyenheim alors que l’arbitre avait fait jouer la prolongation.

Dimanche, le FC Red Star Richwiller affrontera l’AS Berrwiller au deuxième tour de la coupe de France. La réserve déposée par le FC Meyenheim a en effet été refusée par la commission régionale des arbitres section réglementaire / lois du jeu de la Ligue du Grand-Est. Le dimanche 29 août, au premier tour, l’arbitre de la rencontre entre les deux clubs alsaciens avait en effet décidé de faire jouer la prolongation à l’issue du temps réglementaire au lieu des tirs aux buts comme le prévoit le règlement de la compétition.

« Le résultat a tout de même été faussé puisqu’on aurait dû recourir aux tirs au but » avait confié à L’Alsace Romain Krychowski, le secrétaire du FC Meyenheim dont l’équipe s’était finalement inclinée lors de la prolongation (3-4). Sauf que la réserve technique n’avait pas été déposée dans le temps imparti. Elle n’avait envoyée à la Ligue que le lundi 30 août.

Raison sur le fonds, débouté sur la forme

« L’article 146 des règlements généraux de la FFF précisent que, pour être recevable en la forme, une réserve technique doit être formulée par le capitaine (ou dirigeant chez les jeunes) plaignant à l’arbitre, à l’arrêt du jeu qui est la conséquence de la décision contestée si elle concerne un fait sur lequel l’arbitre est intervenu » a d’ailleurs jugé la commission régionale dans un autre dossier.

Pour être recevable, cette réserve devait donc être posée avant la fin de la prolongation. Or sur la feuille de match informatisée, rien n’est indiqué. Cela veut dire que le FC Meyenheim avait raison de demander à ce que soient tirés les tirs aux buts car la décision de l’arbitre a influé sur le résultat du match. Mais le club n’a pas respecté les modalités de contestation prévues par les règlements fédéraux. Il a donc raison sur le fond tout en étant débouté sur la forme. Un appel est toujours possible, sauf qu’il y a de fortes chances que ce soit peine perdue.

Jérome Bouchacourt