C'est un gros couac pour la FFF
Le siège de la FFF. (Photo Jérôme Bouchacourt)

Après son match de mardi dernier contre Boulogne, Lambres-lez-Douai avait posé plusierus réserves… qui sont restées sans réponse !

« Une majorité de clubs n’est pas en capacité d’aller très loin dans les procédures et la Fédération le sait très bien donc elle laisse pourrir la situation ! » Cet ancien élu régional, qui connaît bien les arcanes de la FFF, résume parfaitement le dossier de la rencontre du huitième tour de coupe de France entre Lambres-lez-Douai et Boulogne.

Car une semaine après le match à rejouer entre les deux clubs, les Lambrésiens attendent toujours un retour de l’instance fédérale concernant les réserves d’avant-match posées avant la rencontre. « On n’a jamais eu aucun retour malgré avoir posé les réserves sur la feuille de match puis les avoir confirmées dès le lendemain par mail » explique Joël Leleu, vice-président de Lambres-les-Douai.

Opacité des décisions, délais indécents…

Le club de Régional 1 alertait notamment sur un non respect du protocole sanitaire de la coupe de France par son adversaire. On ne jugera pas ce dossier sur le fond car ce n’est pas le sujet. C’est plutôt la forme qui est embêtante. « Nous sommes obligé de traiter une réserve, même à la déclarer non recevable si c’est le cas, et à donner une réponse en urgence, le président d’une commission réglementaire départementale. C’est tout de même très étrange car c’est l’inverse des préconisations de la FFF ! »

Ces réserves de Lambres ont-elles été traitées mais le service concerné n’a pas envoyé la notification ? Ou alors ces réserves n’ont pas du tout été traitées ? Dans les deux cas, cela pose un réel problème juridique car le fait de ne pas traiter une réserve est contraire aux règlements généraux de la FFF. Lambres-Lez-Douai va poursuivre sa quête, « non pas pour une quelconque qualification ou pour glaner deux ou trois sous mais pour connaître la vérité ».

Le problème, c’est que ce genre de dossier s’accumule depuis des années entre une opacité des décisions, car beaucoup ne sont pas réellement motivées, ou des délais de notification qui frôlent l’indécence… et qui ne permettent pas aux clubs de se défendre correctement. Et tout cela au détriment des clubs !

Jérome Bouchacourt