En mars 2016, l'US Granville avait reçu l'Olympique de Marseille à Caen. (Photo Philippe Le Brech)

Pour accueillir des clubs de Ligue 1, la plupart des clubs de National 2 et National 3 ne pourront pas jouer dans leur stade habituel. On fait le point.

Six clubs de National 2 et National 3 vont accueillir des clubs professionnels les 18 et 19 janvier prochains. Certains d’entre-eux possèdent des enceintes qui leur permettent de ne pas avoir de problèmes pour jouer ce seizième de finale. C’est le cas du FC Rouen (N2) qui jouera au stade Robert-Diochon contre Angers SCO (L1). L’ASM Belfort (N2) évoluera aussi dans son stade Roger-Serzian face à l’AS Nancy-Lorraine (L2).

Par contre, d’autres clubs vont devoir se délocaliser. C’est le cas de l’ESM Gonfreville (N3) qui reçoit Lille (L1).  « Pour le stade Océane, le président du Havre AC m’a déjà contacté et les négociations vont commencer, a expliqué Michel Garcia, le président du club de Seine-Maritime après le tirage au sort. On n’a pas le choix, on jouera la-bas et dans les meilleures conditions. » Un autre club normand devrait changer de stade.

Si le stade Louis-Dior possède le classement pour accueillir l’Olympique de Marseille, l’US Granville (N2) devrait néanmoins se délocaliser. Une réunion a lieu ce mardi après-midi à Caen afin de négocier les modalités pour que le club de la Manche puisse utiliser le stade Michel-D’Ornano, qui répondrait aux normes de sécurité pour recevoir l’OM. Comme ce fut le cas en mars 2016 pour le quart de finale entre les deux clubs.

Après son match contre Toulouse FC au Grand-Clos, Saint-Pryvé Saint-Hilaire FC (N2) va devoir s’expatrier au stade de la Source à Orléans face à l’AS Monaco (L1), comme ce fut le cas la saison dernière pour son seizième de finale face au Stade Rennais. L’Athlético Marseille (N3) ne pourra pas non plus évoluer dans son habituel stade de la Martine face au Stade Rennais (L1). Si le Vélodrome n’est pas envisageable, en raison du coût, le stade Parsemain de Fos-sur-Mer, où évolue actuellement le FC Istres (N3), est la solution la plus plausible.

Enfin, Angoulême Charente FC (N2) doit recevoir le RC Strasbourg (L1). Si le stade Lebon est classé niveau 3 et peut recevoir la rencontre, le cahier des charges demandé par la FFF en terme de sécurité et d’accueil des supporters visiteurs pourraient amener le club de Charente à trouver un autre point de chute. Le stade Chanzy, où évolue le club de rugby Soyaux-Angoulême, est une possibilité où alors il faudra que l’ACFC joue au stade Michel-Amand de Buxerolles ou au complexe sportif Beaublanc de Limoges.

Jérome Bouchacourt