US Mozac
Les Mozacois sont qualifiés pour le sixième tour de coupe de France. (Photo US Mozac)

Ce sera l’une des affiches les plus déséquilibrées du sixième tour de la coupe de France. L’US Mozac, pensionnaire de Régional 3, aura fort à faire dimanche prochain lors de la réception du FC Villefranche Beaujolais (National).

Le gros écart de niveau entre les deux formations est devenu un gouffre entre une équipe à l’arrêt depuis des mois et l’autre qui a poursuivi son championnat. A tel point que le petit poucet réfléchissait à jeter l’éponge. Si une décision définitive n’a pas encore été prononcée, Mozac s’est malgré tout remis au travail, avec fierté et détermination, pour préparer au mieux ce rendez-vous et que la fête, qui aurait pu être belle avec des conditions « normales », ne vire pas au cauchemar.

Stéphane Perrier, le vice-président du club, nous a livré son sentiment. « On se prépare afin de pouvoir organiser du mieux possible la rencontre de Coupe de France. De K-O il y deux jours, nous sommes passés en mode préparation même si l’intégrité physique de nos joueurs reste un vrai sujet. » Car comme de nombreux clubs en France, le pensionnaire de Régional 3 – qui n’a toujours pas joué un match en championnat – il est difficile d’organiser des séances.

Soutien de son adversaire et de la mairie

« N’ayant pu s’entraîner mercredi, jeudi et vendredi du fait du couvre-feu à 18 heures, et malgré cette nouvelle déception, les joueurs ont réagi avec fierté, confie le dirigeant mozacois. Outre samedi après-midi ils ont proposé de s’entraîner la semaine prochaine lundi, mercredi et vendredi de 6h15 à 7h45. Nous sommes très fiers de notre groupe ! »

Le club du Puy-de-Dôme a d’ailleurs reçu beaucoup d’aides. « A noter que nous avons reçu un soutien marqué de l’équipe municipale, du club de Villefranche et de clubs autour de Mozac, indique Stéphane Perrier. Un bel élan qui fait chaud au cœur ! Nous prendrons une décision finale samedi quant à notre participation à la rencontre. L’état physique et sanitaire de nos joueurs doit rester notre préoccupation. De plus, l’organisation des tests reste un vrai challenge même si nous avons l’appui de sympathisants acteurs du corps médical. »

Frédéric Sougey