Christophe Chabot
Christophe Chabot revient à la présidence de La Roche VF. (Photo Jérôme Bouchacourt)

De retour à la présidence de La Roche VF (National 3), Christophe Chabot assure que son club continue d’être très ambitieux.

Revenir à la présidence du club était-il un objectif ?

« En fait, ça s’est fait assez naturellement. La Roche VF est un club auquel je suis attaché. J’ai été président durant cinq ans puis j’avais repris des fonctions opérationnelles la saison dernière. J’étais en lien direct avec les joueurs. Je suis aussi toujours resté un partenaire engagé avec Akena Vérandas. Il y avait une certaine envie car j’aime toujours autant le foot. »

Le fait de ne plus être élu local a-t-il été un élément important ?

« Je ne me suis pas représenté aux élections municipales de Brétignolles-sur-Mer pour mon confort personnel. C’était choisi pour le poste de maire mais pas pour la présidence de la communauté de commune du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Il a été battu contre toute attente par François Blanchet, N.D.L.R.). Mais en effet, ça laisse plus de temps désormais. »

« La fusion ? Le sujet n’est plus sur la table ! »

Dans quel état se trouve La Roche VF à votre retour ?

« Il y a dix ans, j’avais hérité d’un club endetté. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui car il est en bonne situation financière. L’état dans lequel je retrouve le club n’est pas du tout le même. »

Avec l’arrêt du championnat, le club va encore rester en National 3…

« La saison dernière, on était en tête mais Châteaubriant avait un match de retard à Pouzauges et ils sont montés grâce au quotient. Cette saison, on était bien parti avec quatre victoires en quatre journées. On va donc continuer avec cet objectif de monter en National 2 dès la saison prochaine. »

Avec Charles Devineau à la tête de l’équipe ?

« C’est indispensable de conserver Charles Devineau ! »

L’idée d’une fusion avec d’autres clubs yonnais avait été évoquée, c’est toujours d’actualité ?

« Il y avait tout d’abord la fusion avec Luçon qui n’avait pas pu se faire (Elle était toute proche en 2016 avant le dépôt de bilan de Luçon qui évoluait en National, N.D.L.R.). Puis avec l’ESO La Roche. Mais c’est un sujet qui n’est plus sur la table. »

Jérome Bouchacourt