David Rollais se confie sur la saison à venir avec La Vitréenne Football.
David Rollais se confie sur la saison à venir avec La Vitréenne Football. (Photo Fred Annin)

Arrivé à l’intersaison de l’OC Cesson, David Rollais, le nouveau technicien vitréen, se réjouit du projet proposé mais s’attend à un championnat relevé.

David, pas trop dur d’avoir quitté l’OC Cesson après huit ans de collaboration ?
Ça fait toujours bizarre car c’était la fin d’un cycle, d’une aventure. Il était temps moi de me fixer un autre challenge pour éviter de rester dans une forme de routine ou de confort à Cesson. Je n’étais peut-être plus, non plus, en accord avec le fonctionnement. Avec le recul, je suis le premier satisfait de ce changement. Clairement, c’était un mal pour un bien et j’avais besoin d’un projet où je sentais les gens à cent pour cent derrière moi.

Comment êtes-vous arrivé à La Vitréenne qui a plutôt l’habitude de trouver des solutions en interne ?
Cela s’est fait naturellement quand Joël Cloarec a pris connaissance que je n’étais pas renouvelé à Cesson. Il m’a posé la question de savoir si j’avais envie de me réinvestir dans un projet. Le club aussi se sentait prêt à ouvrir les portes de l’équipe première à un entraîneur extérieur, ce qui n’avait pas été fait depuis un grand nombre d’années. Auparavant, les anciens coaches étaient des personnes qui connaissaient déjà la maison rouge et noire. Par exemple, Joël Cloarec, Antoine Bonnamy ou encore Oswald Tanchot…

« Apporter mon côté compétiteur »

Quelles sont vos premières impressions ?
L’environnement est bon, sain et familial. Le club est très content de mon arrivée car je suis quelqu’un de disponible, qui s’investit à deux cents pour cent. Il y a eu beaucoup d’échanges et de communication. Je suis responsable du groupe seniors et de l’équipe première mais c’est aussi mon devoir d’aller voir les équipes jeunes et féminines du club. Cela me semble logique.

Après de longues expériences au CPB Bréquigny et à l’OC Cesson, que pensez vous apporter à ce club ?
Mon vécu et mon expérience. Je pense aussi apporter mon côté compétiteur. Je suis proche des joueurs pour essayer de les mettre dans les meilleures dispositions possibles, pour qu’ils soient performants individuellement et collectivement. J’ai aussi un staff à mes côtés qui me permet d’avoir cette démarche auprès des joueurs.

« Retrouver le plus haut niveau régional ! »

Le style Rollais, c’est quoi ?
C’est de s’appuyer sur un socle avec une base défensive cohérente. C’est exploiter pleinement les récupérations de balle et de se projeter rapidement vers l’avant. Dans le fond, c’est d’essayer d’avoir une équipe qui joue au ballon. J’aime bien quand on a la maîtrise avec un jeu combiné. Le but est de se faire plaisir collectivement.

Quels sont les objectifs fixés par le club cette saison ?
Les ambitions sont raisonnées et raisonnables. Il faut se servir de la saison précédente car La Vitréenne a terminé deuxième de son championnat. Cela veut donc dire qu’il y a de la qualité dans ce groupe-là. On a l’ambition de jouer les premiers rôles mais on sait bien que le championnat de R2 sera relevé peut-être même plus que l’année dernière. Il va falloir être costaud et régulier dans les performances. Peut-être pas cette année, mais d’ici deux trois ans ce serait bien de se donner les moyens de retrouver le plus haut niveau régional. Clairement, c’est un objectif.

La possibilité de rivaliser de nouveau avec l’AS Vitré est-elle encore possible ?
Je pense d’abord que la priorité sera d’installer durablement cette équipe première en R1. Ce serait déjà une très belle réussite. Il faut savoir que le club a eu une période très délicate quand elle a supprimé son équipe première et qu’elle est repartie au niveau de son équipe réserve. Il a fallu tout réorganiser et je pense que le club est toujours en phase de reconstruction. Il faut d’abord prendre le temps de restructurer toutes les catégories.

La Vitréenne peut-elle profiter de la Coupe de France pour revenir sur le devant de la scène ?
La Coupe de France cela reste toujours une belle compétition à jouer. C’est la cerise sur le gâteau. On ne se prend pas la tête et on prend les matches les uns après les autres. Ce sont toujours de très bons moments et de très bons souvenirs. On fera tout ce que l’on peut pour aller le plus loin possible.