Mourad Boudjellal, Hubert falco et Claude Joye (de gauche à droite) se sont rencontrés ce matin. (Capture d'écran LaRascasse.fr)

A la suite d’une réunion avec Mourad Boudjellal et Claude Joye, ce lundi matin, le maire Hubert Falco a donné un ultimatum jusqu’à vendredi.

Comme il l’avait annoncé la semaine dernière, Hubert Falco a rencontré Mourad Boudjellal et Claude Joye ce lundi matin. A la sortie de cette réunion, décisive pour l’avenir du Sporting Club de Toulon, le maire de la ville s’est exprimé lors d’une conférence de presse improvisée en compagnie des deux protagonistes qui s’affrontent par médias opposés depuis plusieurs semaines.

« Il faut faire vite maintenant car ça fait des semaines qu’on attend un accord, a affirmé le premier magistrat toulonnais. Il faut que leurs conseils juridiques et financiers écrivent cet accord. Je leur ai donné jusqu’à vendredi. J’ai envie qu’ils travaillent ensemble pour le Sporting, pour la ville de Toulon. Si ces deux hommes sont capables de travailler ensemble, la ville est prête à faire des efforts. Si ce n’était pas le cas, on reverrait notre engagement. »

Le problème de la gouvernance

Alors qu’il avait fixé le prix de vente de ses parts dans le SCT à six millions d’euros, Claude Joye a semblé plus constructif. « On a une semaine pour trouver un accord dans l’intérêt du club, on va tout faire pour, a indiqué le président toulonnais. Le but n’est pas d’éparpiller l’argent. Il faut qu’on trouve un accord sur le mode de gouvernance. » Il ne serait donc plus question d’une vente, comme l’a confirmé Mourad Boudjellal.

« La problématique principale c’est d’accepter d’entrer dans une entreprise sans être l’actionnaire majoritaire, ce qui ne m’est jamais arrivé de ma vie, a souligné l’ex-président du club de rugby. J’ai l’impression qu’on a un peu avancé. Pour moi, la gouvernance est l’élément essentiel car je veux pouvoir mener le Sporting comme je l’entends. Si c’est le cas, les chose se feront. »

Claude Joye pourrait donc rester l’actionnaire principal du Sporting mais Mourad Boudjellal prendrait la présidence. Selon nos informations, Hubert Falco aurait pris le Stade Rennais comme exemple avec un propriétaire et un président qui travaillent en parfaite harmonie. Il reste donc cinq jours aux conseillers des deux parties pour trouver un terrain d’entente… car le SC Toulon est toujours dans le flou.

Jérome Bouchacourt