Armand Raimbault Avoine
Armand Raimbaul, l'entraîneur d'Avoine Chinon. (Photo Philippe Le Brech)

Leader du National 3 Centre Val de Loire avec Avoine Olympique Chinon Cinais, Armand Raimbault fait le point à l’entame de la deuxième partie de saison.

Avec votre première place, l’objectif pour cette seconde phase est-il de monter en National 2 ?
« Ce n’était pas l’objectif prioritaire du club. On est tombé dans une poule où d’autres clubs avaient déjà d’autres moyens que les nôtres et qui avaient annoncé leur ambition. Nous, on s’est glissé là, alors pas par hasard parce qu’on est des compétiteurs, mais voilà, on prend les matchs les uns après les autres. Quand on regarde le classement sec à la trêve, on est en tête, mais on sait pertinemment que sur la durée, ça sera compliqué. On n’a pas un effectif pléthorique. En championnat, il reste quand même 16 journées, la longueur de banc, la longueur d’effectif, c’est quelque chose d’important. »

Une montée en National 2 serait une première dans l’histoire du club. Y a-t-il une petite forme de pression avant l’entame de cette deuxième partie de saison ?
« Non, il n’y a pas de pression. Nous au départ, il y avait la refonte des championnats qui déjà est un vrai objectif parce que la refonte du championnat sur les années qui arrivent, c’est très costaud pour les N3. Il y a énormément de descentes donc ce qu’on voulait, c’est à la fin de cette refonte d’être en National 3. Après la National 2 ce n’est pas une fin en soi. Il faut être armé, c’est d’autres déplacements. En national 2 la plupart des clubs s’entraîne le matin moi, j’ai que des joueurs qui bossent, y a tout un fonctionnement à penser. »

« Je n’ai jamais envisagé de partir »

Vous possédez la meilleure défense de votre groupe. Pensez-vous que c’est un de vos atouts pour une potentielle montée ?
« Clairement, c’est notre point fort. Attention, quand je dis défense, je ne parle pas que de défenseurs parce que les premiers défenseurs ce sont les attaquants. On a un bloc qui travaille ensemble, les garçons font tous les efforts. Donc voilà, à partir du moment où ça va, on peut le répéter et on peut le faire, on est compétitif. Le jour où on sera un peu moins compétitif dans les contres efforts, dans les mises en place ça sera différent. »

Aujourd’hui vous êtes entraîneur de l’Avoine Olympique Chinon Cinais, et ce depuis maintenant 11 ans, une longévité qui est rare de nos jours pour un entraîneur. Comment expliquez-vous une telle durabilité ?
« J’ai fait 16 ans au Tours FC en tant que joueur. Là, ça fait 11 ans que je suis à Avoine, je n’ai pas trop vu le temps passer. Il y avait beaucoup de choses à mettre en place et je m’y sens bien. Je travaille avec des dirigeants qui sont très sympas et je n’ai jamais envisagé de partir pour le moment. »

>>> Les résultats des matchs de National 3 des 4 et 5 février

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