C'est sur le terrain champêtre d'Espaly Saint-Marcel qu'un arbitre a été agressé ce samedi.
C'est sur le terrain champêtre d'Espaly Saint-Marcel qu'un arbitre a été agressé ce samedi. (Capture d'écran Google)

Samedi dernier, un arbitre a été agressé par un spectateur lors d’une rencontre de coupe Gambardella en Haute-Loire, entre le FC Espaly et Brives-Lantriac. Une plainte a été déposée.

A Espaly Saint-Marcel (Haute-Loire), on se serait bien passé de ce mauvais coup de pub. Samedi dernier, l’arbitre de la rencontre de coupe Gambardella entre le club local et Brives-Lantriac a en effet été agressé par un spectateur en plein match. Après avoir expulsé un joueur du FC Espaly, à quelques minutes de la fin du match, le référé s’expliquait avec l’entraîneur espaviot lorsqu’un individu est entré sur le terrain et l’aurait frapper au visage.

Le match a donc été arrêté, l’arbitre se réfugiant au vestiaire avant d’aller se faire soigner à l’hôpital. Il a ensuite déposé plainte à la Gendarmerie de Monistrol-sur-Loire. La Ligue d’Auvergne s’est bien sûr saisie du dossier afin de faire la lumière sur cet incident. Car selon nos confrères du site d’actualité Zoomdici.fr, le club d’Espaly Saint-Marcel assure que le spectateur aurait été maîtrisé par le délégué de la rencontre avant qu’il n’arrive auprès de l’arbitre.

Une suspension de terrain pour le FC Espaly ?

« Je n’étais pas là, mais lorsque j’ai appris ce qui s’était passé le lendemain, j’ai immédiatement pris des nouvelles de l’arbitre car ça ne devrait pas arriver » a réagi Raymond Fournel, le président du District de Haute-Loire sur L’Eveil.fr« choqué par cet incident ».

S’il faudra déterminer les circonstances exactes de cette agression, le FC Espaly encoure de lourdes sanctions sportives – outre le match perdu par pénalité – puisque les clubs sont responsables du comportement de leurs spectateurs. Sur des incidents similaires, des suspensions de terrain ont d’ailleurs été fréquentes ces dernières saisons. Sur le terrain judiciaire, l’auteur des faits encoure jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Jérome Bouchacourt