Le Stade Edmond-Michelet a été le théâtre de graves incidents dimanche dernier.
Le Stade Edmond-Michelet a été le théâtre de graves incidents dimanche dernier. (Capture d'écran Google)

Dimanche, une bagarre générale a éclaté après un match de District à Reims avec de nombreux blessés à la clé. Les sanctions devraient très lourdes !

« C’était un champ de bataille, ça tapait de partout ! » Les mots de Kemal Aklan, secrétaire général du Reims Franco-Turc, dans l’Union parlent d’eux-même. Dimanche dernier, la rencontre entre son club et le Reims Murigny Franco-Portugais s’est terminée en pugilat avec de nombreux blessés.

Selon le quotidien Rémois, un joueur des Franco-Turc aurait voulu en découdre avec un adversaire après le coup de sifflet final (victoire 5-4 de Murigny). Au moment de ramasser une barre de fer, le juge de touche se serait interposé et il aurait pris un violent coup de coude. Pendant ce temps-là, ses coéquipiers se seraient jetés sur l’entraîneur de Murigny et l’arbitre central, un dirigeant du club local en l’absence d’officiel, les rouant de coups alors qu’ils étaient à terre.

Le deuxième incident à Reims en une semaine !

Le conditionnel reste de rigueur puisque les témoignages divergent. Selon les Franco-Turcs, ils auraient été victimes « d’injures racistes » venues du public mais aussi d’un arbitre complaisant avec leur adversaire. Ce que réfute Eric Cerdan, le président des Franco-Portugais. Au final, trois plaintes ont été déposées. Le District de la Marne va devoir faire la lumière sur les faits mais les sanctions pourraient être très lourdes pour les deux clubs.

C’est le deuxième incident en une semaine du côté de Reims puisque le samedi 23 septembre, un match de U19 entre Reims Espérance et Reims Christo avait été arrêté par l’arbitre à la soixante-quinzième minute pour « acte de brutalité envers un joueur hors action de jeu ». Trois personnes ont d’ailleurs été suspendues à titre conservatoire pendant l’instruction. Autant dire que la commission de discipline va avoir du travail ces prochaines semaines !

Jérome Bouchacourt